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Critiques de Laurent Mely-Dumortier (10)
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Vive la Commune !

Un cri du cœur.



Rassemblant plus de 20 plumes contemporaines, ce recueil de nouvelles mettant en scène des acteurs majeurs ou anonymes de la Commune de Paris est un très bel hommage en forme d'initiation à cet événement capital de l'histoire de l'émancipation humaine.



Souvent des femmes, les personnages mis en scène à travers des poèmes ou des textes courts redonnent vie à ces quelques semaines où plus que jamais l'espoir a eu droit de cité entre les murs de la capitale... avant la derniere, la "Semaine sanglante" et son anéantissement dans un bain de sang.

Agrémenté de gravures et de reproductions d'époque, un livre agréable et nécessaire.



Publié en 2021, à l'occasion des 150 ans de la Commune.



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Deraillements en serie

Une très belle découverte.



L'auteur nous emmène dans les rouages de la SNCF, on y découvre l'arrière-boutique du monde des cheminots, sur le plan professionnel comme social et syndical.



La double enquête entre un syndicaliste et la police est bien mené. On apprécie les nombreux personnages, leurs caractères bien trempés, leurs antagonismes.



Un polar, mais aussi un thriller avec sa dose d'adrénaline et de suspens, jusqu'au final, mené tambour battant !
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Deraillements en serie

Découvrir un nouvel auteur est toujours un moment d’exaltation. Autant le dire tout de suite, c’est une belle surprise qui, sans être un coup de cœur, est quand même un très bon moment de lecture. L’auteur va, par ce polar, nous faire découvrir son univers professionnel, la SNCF et les cheminots. Le commandant de police, Bruno Fabre du SDPJ de Créteil et sa toute jeune recrue, la lieutenante Lina Saïdi, sont appelés pour un accident mortel sur un chantier de la SNCF. Tout porte à conclure pour un accident du travail, il ne restera plus qu’à définir la responsabilité de chacun. Mais ça, c’est plus leur boulot. Un agent, Luc Lambert, délégué syndical et membre du CHSCT, ami de la victime, trouve cette conclusion trop hâtive et décide de mener sa propre enquête. Quelques jours après l’accident, une bande de malfrats débarque dans le vestiaire de la victime et ils ne sont pas venus là pour boire un coup. Luc est blessé et ça commence à faire beaucoup pour Fabre et Saïdi ! Était-ce vraiment un accident, pourquoi certaines pièces du dossier disparaissent, est-ce que Luc leur a tout dit ? Voilà, l’intrigue est posée et comme une « loco » nous voilà lancés sur les rails de ce polar. Les chapitres sont courts, le rythme est soutenu, le suspense monte en intensité au fil des pages, on n’a pas le temps de s’ennuyer. En final, un dénouement prévisible, mais émouvant. C’est très bien écrit et comme l’auteur est du métier, le récit est fort d’anecdotes sur la maison SNCF, des conditions de travail de cheminots. Je vous assure que si vous aviez quelques préjugés sur la profession, je suis sûr que vous changerez d’avis. Un récit innovant, ingénieux, captivant, qui ne vous laissera pas indifférent, un bon premier polar pour un auteur à suivre.
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Banlieue rouge sang

Un retour au mythe du vampire réussi : "Banlieue rouge sang", de Laurent Mély-Dumortier, aux éditions La Condamine.



Le pitch : Eric Miran vient tout juste d’être recruté par les étranges laboratoires pharmaceutiques Goji, dont le directeur de recherches s’est – ou plutôt a été – suicidé. Le directeur se révèle bien ténébreux, les termes de son contrat particulièrement nébuleux, son rôle obscur mais la paie conséquente, raison pour laquelle il a accepté ce poste pour lequel il sera assisté par le laborantin syndicaliste Christophe Zalmer. Pendant ce temps, la jeune lieutenant stagiaire Elisa Alvarez assiste son tuteur, le Capitaine Régis Gauthier, dans une école, lieu d’un étrange double meurtre : le premier cadavre porta=e trace de trois impacts de balles dans le corps ainsi que deux petits trous dans le cou, tandis que l’autre, momifié avec un trou béant dans le cœur, semble être mort depuis plusieurs semaines… L’œuvre d’un mauvais plaisantin qui s’inspire du mythe du vampire… ?



C’est à la suite d’un petit message de la bloggeuse @ReadingLovetime que j’ai finalement été contacté par cet auteur fort sympathique, puis par son attachée de presse, me permettant ainsi de recevoir ce roman atypique et joliment préfacé par Olivier Gay.



Brillant mélange entre Dracula et Entretien avec un Vampire, entre Underworld et le Da Vinci Code, l’auteur nous plonge au cœur d’une intrigue prenante, rondement menée et maîtrisée. Il sait retenir notre attention dès les premières pages, et ce tout au long du roman qui défile à toute vitesse sous les yeux d’un lecteur captivé. Bien loin de la saga Twilight, et en dépit de quelques idées parfois saugrenues, l’auteur a su revenir au mythe du vampire originel et l’exploite avec subtilité et intelligence pour nous livrer un récit solidement construit et bien ficelé. Avec bien peu de temps morts, le suspense est brillamment maintenu au fil des chapitres, avant un dénouement vraiment haletant.

Particulièrement fouillés, les personnages se révèlent tous très intéressants, chacun ayant son rôle à jouer au cours de l’histoire. Eric, Elisa et Christophe constituent un trio principal auquel le lecteur s’attache et se plaît à suivre. Les autres protagonistes ne sont cependant pas en reste et s’avèrent tout aussi importants à suivre, même si le lien Eric/Narjess aurait nécessité selon moi quelques approfondissements et m’a légèrement laissée sur ma faim.

Vive et nerveuse, la plume de l’auteur est fluide et agréable et apporte beaucoup de rythme à cette histoire qui se dévore littéralement.



Bref, un thriller fantastique aussi fascinant que remarquable, à découvrir !
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Aiguillage mortel

Quand Lionel Dubois, en intervention sur un poste d'aiguillage de la SNCF, demande à son collègue une clef de 12 et qu'il reçoit un clou, tiré d'un pistolet, entre les deux yeux, c'est la fin du chantier pour lui. Le Capitaine de police Bruno Fabre et sa collègue, la jeune lieutenant Lina Saïdi, en service cette nuit-là, vont devoir trouver le coupable. Ils sont trois à avoir travaillé avec Dubois, trois suspects et surtout au fil des interrogatoires, ils ont chacun un mobile de lui en vouloir. Alors qui s'est trompé d'outil et pourquoi ? C'est à vous de le découvrir dans cette courte mais très intéressante nouvelle. L'occasion de faire connaissance avec une nouvelle plume très prometteuse.
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Vive la Commune !

Toujours le même principe dans la collection Noires Nouvelles: un thème historique, une palanquée d’autrices et auteurs, chacun·e une nouvelle noire sur ledit thème et plein de belles illustrations au milieu.



En toute partialité, les éditions du Caïman font du vraiment bon boulot avec cette collection et ont même tendance à s’améliorer chaque année.



Je ne manquerai jamais de le rappeler, la littérature noire est une littérature réaliste, et comme en plus cette collection a un caractère historique, cet opus navigue avec tact et élégance entre fiction et textes documentaires, comme en témoignent les sous-titre des nouvelles qui vont de « fiction » (La semaine sanglante d’Antoine Blocier, Le rire de Martin d’Eric Maneval, La dernière dent de Michèle Pedinielli) à des termes excluant justement la notion de fiction (Courbet VS Vendôme de Nadia Khiari aka Willis de Tunis est revendiquée comme « Biographie » ainsi que Camélinat le rouge de Rosa Moussaoui tandis que J’ai photographié la Commune de Paris… Oui madame, oui monsieur ! de Philippe Paternolli est qualifiée de « témoignage post-mortem) en passant par toutes les nuances entre les deux (les “nouvelles documentaires” L’enterrement de Marie Lecointre de Michèle Audin, Les espions de Versailles de Roger Martin et La directrice d’école et le maire de Philippe Pivion, la “romance historique” Les femmes et les enfants d’abord de Laurence Biberfeld, les “faits historiques romancés” de Ni pieux, ni traître d’Odile Bouhier, de Quand il est mort le poète (Gaston Crémieux) de Maurice Gouiran ou encore Les canons de Montmartre de Laurent Mély-Dumortier et Quatorze étoiles pour quatorze morts de Jean-Louis Nogaro, sans oublier La lionne et le géographe de Serge Utgé-Royo) et le directeur de collection Patrick Amand se fend même d’un néologisme aguicheur avec sa “biografiction” Pilotell.



Tous les efforts sont faits pour ne pas lasser le lectorat en variant les formes littéraires puisque, cachées parmi ses nouvelles, on trouvera un exercice épistolaire (Je vous écris au milieu des ruines fumantes… de Didier Daeninckx) deux poèmes (Ce qu’on perd de Patrick K. Dewdney et Poème pour les chaussures d’un communard de Toulouse de Serge Pey) une pièce de théâtre (L’heure de trop de Michaël Dias), une incursion dans l’uchronie (Babylone de Max Obione), une BD (Victorine de Stéphane Tamaillon et Vincent Sauvion), une chanson (Sur la Commune de Serge Utgé-Royo, issue de son album La Commune n’est pas morte !, 3e volet de ses Contrechants… de ma mémoire, à laquelle il faudrait ajouter les nombreux extraits de chants semés au cours des nouvelles) et quelques curiosités qu’il vous faudra lire pour savoir ce que sont une “déambulation historique” (À la source d’Alice Jack) ou une “anti-nouvelle” (Sans nouvelle de la Commune d’Anouk Langaney).



Un remerciement particulier à Serge Pey et Jean-Louis Nogaro qui viennent nous rappeler que la Commune de Paris fut précédée et suivie de nombreuses autres en abordant réciproquement la Commune de Toulouse et celle de Saint-Étienne, à celles et ceux qui sont sortis du 19e siècle pour aborder l’événement historique de la hauteur de quelques décennies après (j’ai surtout en mémoire la grinçante La semaine sanglante d’Antoine Blocier, Vive le Roy ! de Roger Mazuy et La lionne et le géographe d’un Serge Utgé-Royo toujours aussi pertinent).



Autre chose, un livre c’est un objet, pas seulement un assemblage de mots. Ceux de la collection Noires nouvelles apportent un soin particulier à l’iconographie et celle de Vive la Commune est particulièrement riche et variée. Plein de documents d’époques comme des caricatures récentes faisant entrer la Commune et l’actualité en résonance (en ces jours de sauvage répression, retomber sur le dessin de Michel Cambon représentant Emmanuel Macron se faisant tatouer le portrait d’Adolphe Thiers m’a fait particulièrement bizarre). J’avais particulièrement apprécié tous les documents montrant combien l’impact de la Commune est resté important à travers les époques et les pays (de la commémoration new-yorkaise de 1880 aux affiches anglaises de 2016 et 2017 en passant par la plaque de la Place de la Commune de Paris à Hô Chi Minh-Ville ou l’affiche soviétique de Vladimir Kozlinski revendiquant la filiation de la révolution de 1917 avec la Commune). J’avais aussi apprécié de voir que l’engagement des auteurs était allé au-delà de la fourniture de leur texte, plusieurs illustrations étant issues des collections personnelles de certains d’entre eux.



Tatouage présidentiel, dessin de Michel Cambon



Le verdict : un pavé de plus de 400 pages qu’on peut théoriquement lire en plein de petits bouts, mais qu’en pratique j’avais pour ma part englouti à la suite. Un résultat à la hauteur du casting réuni à la fois très varié et hautement qualitatif. À s’offrir, à offrir à celles et ceux qui aiment la littérature noire, à celles et ceux qui y sont un peu rétifs, à celles et ceux qui aiment l’histoire sociale et à celles et ceux qui feraient bien de s’y mettre, à celles et ceux qui beuglent La semaine sanglante sous la douche et qui en soirée préfèrent la Danse des bombes à la Danse des canards.
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Vive la Commune !

Un recueil de nouvelles aussi diverses que leurs auteurs, chacun y trouvera son goût. Toutes commémorent la Commune et participent à raviver son souvenir.

Particularité, la plupart des auteurs ne sont pas des spécialistes du roman historique mais plutôt du polar et du roman noir. Ca donne une tonalité différente, intéressante.

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Banlieue rouge sang

Un très bon thriller fantastique qui emporte le lecteur facilement malgré le manque de surprise.
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Banlieue rouge sang

Une jolie surprise.



Ce livre a été le coup de coeur Fyctia dans sa catégorie. Sans aller jusqu’au coup de coeur, j’ai vraiment apprécié cette lecture.



Tout commence par un meurtre déguisé en suicide d’un cadre d’une société pharmaceutique dans une banlieue parisienne. Peu de temps après, la police trouve deux cadavres dans une école de la même banlieue. L’un est mort depuis plusieurs mois, l’autre a trois blessures par balle dans le ventre et deux trous dans le cou… Ces affaires sont gérées par le commissariat du quartier dont fait partie le lieutenant stagiaire Elisa Alvarez…

Dans le même temps, Eric Miran est recruté par la société pharmaceutique pour un projet scientifique top secret. Pour le seconder, Christophe Zalmer, laborantin et délégué syndical.

Sans oublier le retour du frère d’Eric, Monseigneur Alexandre Miran, en mission pour le Vatican.



Une intrigue rondement menée. Il n’y a certes par beaucoup de surprise sur l’identité des coupables, mais le mystère est tout de même là. En outre, le but est d’arriver à les trouver et, surtout, à les vaincre. Les personnages doivent arriver à croire à l’impensable : les vampires existent et se promènent dans la banlieue parisienne.



Le mythe du vampire est bien géré, loin des vampires sexys que l’on peut trouver actuellement en bit-lit. C’est plus dans le style Anne Rice ou Bram Stoker. Et, comme Dan Brown, l’auteur exploite une face cachée du Vatican...

J’ai bien aimé comment il a « interprété » le thème de la foi pour vaincre les vampires. J’avoue que la foi de Christophe m’a fait sourire, c’est assez inattendu.

Les personnages sont intéressants, ils apportent tous quelque chose à l’histoire. Par contre, j’aurais aimé un approfondissement concernant les motivations de Narjess. Ou alors, y aurait-il une suite de prévue ? Je suis restée un peu sur ma faim avec cette mystérieuse jeune femme.



La plume de l’auteur est agréable, le style est efficace à l’image de son récit.



Ccl : Un thriller fantastique original et bien écrit. Une intrigue bien ficelée. Un bon moment de lecture. A découvrir !



4/5
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Deraillements en serie

Voilà un honnête polar, puisqu'il tient toutes ses promesses. L'intrigue est bien menée, l'enquête bien conduite, jusqu'aux dernières pages.



Son originalité est qu'il se déroule dans les entrailles de la SNCF, le monde des cheminots est, un peu comme celui des dockers, très corporatiste et peu de roman s'y glissent.



Petit bémol concernant les quelques phrases entre guillemets utilisées pour nous communiquer les pensées des personnages, sorte de facilités littéraires, qui à mon avis rendent la lecture moins fluide.
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