Dans votre cerveau gorgé d’adrénaline se télescopent les images et les souvenirs les plus hétéroclites. Vous pensez à vos frères, que vous avez toujours vus se battre pour un oui ou pour un non. À Barbe-Bleue et ses femmes découpées en morceaux. À une mer déchaînée jouxtant un complexe militaro-industriel. À ces travaux récents (auxquels vous avez participé) qui indiquent que l’activation de certaines zones cérébrales diminue ou canalise la violence physique. Au pétrin dans lequel vous vous êtes mise.