Au centre d’un nid de coton douloureux, Sophie de Marcheville tente désespérément de s’agripper aux mots comme à la promesse d’une terre ferme, ligne de flottaison immédiatement submergée de bourrasques d’adrénaline et de cortisol. Si, pour beaucoup de jeunes filles de sa condition, la vie peut ressembler à un rêve de princesse, la sienne s’apparenterait plutôt à une suite de petits cauchemars sans queue ni tête.