En posant le pied à Rio de Janeiro, les phalanstériens se trouvent ainsi confrontés à l'univers de l'esclavage et à l'expression populaire de cultures africaines déracinés. Mais que connaissent-ils de ces deux mondes ? Peut être ont-ils lu ce que Fourier a écrit sur "les coutumes odieuses de la traite et de l'esclavage", espérant que l'exemple d'association allait conduire les colons à l'affranchissement. Mais ce même Fourier ne portait guère de crédit à la civilisation noire. Voilà qui expliquerait qu'ils n'aient retenu, comme en témoigne Arthur de Bonnard, que le "nègre indolent, abruti par l'esclavage, et qui couve la vengeance.