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3.69/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1967
Biographie :

Laurent Vidal est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble et titulaire d’un doctorat en histoire (IHEAL - Paris III). Il est professeur des universités en histoire à l’université de La Rochelle (depuis 2007) et directeur de recherche à l’Institut des Hautes Etudes d’Amérique Latine (Université de Paris III). Il est également directeur-adjoint du Centre de Recherche en Histoire Internationale et Atlantique (commun aux universités de Nantes et de La Rochelle).

Spécialiste de l'histoire du Brésil il est notamment l'auteur de Maiagao, la ville qui traversa l'Atlantique (Aubier 2005), traduit dans cinq langues (prix La Ville à lire, 2006).

Il est très proche de Carlo Ginzburg et de l'école de la micro-histoire italienne.

Source : Aubier Montaigne
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
[L'escargot] se traîne littéralement, et la bave qui s'échappe de sa chair molle et visqueuse (on retrouve d'ailleurs ici un des sens du "lentus") laisse des traces sur son passage. S'impose ainsi l'image de l'acédie comme forme de désordre moral : le paresseux est non seulement lent, mais en plus il souille l'environnement dans lequel il évolue.
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En ce siècle des Lumières, où le travail devient constitutif de l'ordre social (Montesquieu) et de l'homme social (Rousseau), la lenteur sous toutes ses formes est perçue comme une entrave au bon fonctionnement de la société : synonyme d'inutilité sociale, elle porte en elle les germes d'un désordre possible.
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Comprendre la particularité du processus d’expansion et d’occupation du territoire brésilien, ainsi que la relation prédatrice vis-à-vis de ce territoire, a toujours été un défi pour les historiens et les géographes. Rappelons la querelle entre Jaime Cortesão et Sérgio Buarque de Holanda quant au mythe de l’île Brésil, mis au jour, par le premier, pour expliciter et justifier l’expansion territoriale (mythe fondé sur la croyance que les affluents des fleuves Amazone et Plata se rencontraient en un lac central, transformant ainsi le Brésil en île)...
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Sans trop exagérer, on peut considérer que, au moins jusqu’à la fin des années 1920, les autorités républicaines ont oublié la région du fleuve São Francisco dans leurs projets de réorganisation territoriale. C’est dans ce contexte d’oubli politique que les chercheurs vont contribuer à réhabiliter le rôle de ce fleuve dans l’histoire du Brésil en le surnommant « fleuve de l’unité nationale ».
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Aussi, contre la folie universelle de la « fast-life », prenons la défense du plaisir de vivre.
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Les droits de la paresse, mille fois plus nobles et plus sacrés que les phtisiques droits de l'homme, concoctés par les avocats métaphysiciens de la révolution bourgeoise.
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En ce siècle des bourgeois conquérants, seuls les prolétaires seraient interdits de rêve ? Que les flâneurs déambulent dans les fameux passages qui commencent à envahir les beaux quartiers de Paris, subjugués par les formes et les couleurs d'un univers fantasmagorique, voilà qui suscite la curiosité. Mais que des ouvriers rêvent d'une chose autre, différente, feraient poindre des sourires narquois ? Que peut-on leur reprocher, si ce n'est, peut-être, d'avoir voulu éprouver les mots dans leur chair, de ne pas s'être contentés de la jouissance toute baudelairienne du flâneur ("à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même un jouissance suffisante"), mais d'avoir répondu à l'appel du "non-encore-devenu" (E. Bloch).
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Voici donc une première hypothèse : ces trois univers – puissance des mots (qui éveillent et mettent en marche), fugacité de l'emplacement (attendu, désiré, recherché), rugosité du déplacement (avec ses contraintes techniques et politiques) – constituent les trois piliers autour desquels cette histoire va prendre forme.
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Cette forme de lenteur revendiquée dans l’exécution des tâches de travail peut servir aussi bien à ouvrir un temps autre, comme un peu de durée échappant aux contraintes d’une temporalité imposée, qu’à manifester un mécontentement, à l’exemple de ces ouvriers espagnols, dont un observateur français fit remarquer, en 1912, qu’ils « n’aimaient pas travailler rapidement et ralentissaient souvent la cadence de travail ». Quelques années plus tard, il sera rejoint dans son « analyse » par un ingénieur qui souhaitait introduire « des primes basées sur un système d’organisation scientifique du travail [et] dut affronter la ‘paresse’ des ouvriers et leurs ‘astuces pour déjouer’ les chronométreurs ».
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D’une certaine façon, ce n’est pas tant la temporalité qui a ici posé problème que la discordance entre mes référents éthiques et déontologiques, d’un côté et ceux de la journaliste, de l’autre. Ceux-ci étaient manifestement à l’opposé.
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