Notre époque, plutôt qu’un phénomène quotidien, a fait de la sexualité une obsession. Qu’il s’agisse d’une obsession se laisse constater sans difficulté – et d’au moins deux manières différentes. La première est celle, quantitative, du bavardage dont elle est le principal, si pas le seul, objet ; et la seconde celle, qualitative, du statut dont, pour faire l’objet de tant de bavardage, elle peut s’enorgueillir.