Au Bengale, le coeur de la vie du village est le puits. C'est là que les gens se réunissent et trouvent chaque jour l'eau dont ils ont besoin pour se laver, cuisiner, boire. C'est là aussi qu'ils peuvent partager les derniers potins du village. Mais souvent, ce genre de rassemblement est rendu stérile par toutes sortes de bavardages. Où trouver la vie en Dieu, la vie extatique et passionnée ? Se cache-t-elle derrière les cancans habituels de l'existence inconsciente ? Où sont donc les chanteurs et les danseurs de Dieu ?
Or, parfois un « fou » errant arrive dans le village, un Baul qui, par ses chants spontanés d'adoration, réveille chez chacun un sentiment d'émerveillement pour le Divin. Car les Bauls disent bien : « Dieu n'a qu'un seul attribut. Il est Amour. »