Léo Badiali

J'ai été particulièrement séduite par la dynamique et la palette de couleurs des illustrations de Seules les algues savent, ainsi que par les choix de cadrage ingénieux. Ces éléments nous captivent et nous entraînent vers un univers onirique, véritable échappatoire à la sombre réalité quotidienne. La trame romantique nous submerge dans un rêve aquatique peuplé de créatures marines et bercé par la mélodie d'une valse langoureuse. La conclusion de l'histoire, bien que surprenante, est adroitement présagée par les subtiles indices disséminés à travers les textes et les images, offrant une résolution satisfaisante du récit.



Je recommande vivement cette bande dessinée à tous les passionnés d'art et de littérature, les deux disciplines étant traitées avec un soin équivalent pour enrichir le contenu de l'œuvre. Le thème exploré est à la fois significatif et traité avec réalisme. Le personnage principal, perdant pied, se trouve plongé dans un monde hallucinatoire, témoignage d'une recherche approfondie de la part de l'auteur. Ce livre est un incontournable pour ceux qui cherchent à explorer les confins de la créativité narrative et graphique.



Bien que je lui attribue personnellement quatre étoiles, en raison d'une préférence personnelle pour un style d'illustration différent (même si tout aussi coloré et maîtrisé), ce livre mérite sans doute la note maximale de cinq étoiles. Il aborde des questions importantes et sa qualité est indéniable.

C’est cette femme qui est là sans vraiment l’être. Elle vit sa vie par automatisme, sauf lorsqu’elle entre dans son bain.



Un monde s’ouvre à elle, un champ des possibles apparaît et l’imagination fait rage. C’est la liberté d’être ce qu’elle est, dans son plus simple attribut. C’est elle, seulement elle, purement elle.



C’est son exutoire, sa liberté, son moment intime de rêverie. C’est une frontière intangible entre les rêves et la réalité.



Seules les algues savent, c’est incroyablement poétique et onirique. C’est un plongeon vers un monde hypnotique dont on ne veut pas s’en aller.



Ce sont des couleurs chatoyantes et pleines de vie et à la fois des couleurs ternes, maussades et quotidiennes : deux extrêmes pour deux réalités.



Les illustrations sont d’une qualité époustouflante, qui se suffisent à elles-mêmes, le texte est exactement là où il doit être. Pas trop présent, ni trop absent.



L’histoire est merveilleuse, fantastique et fantasmagorique.



L’objet-livre est sublime, avec sa couverture cartonnée, son travail de fabrication minutieux et excellent. Il a été fait pour les lecteurs, pour qu’ils fassent partie de l’aventure et qu’ils se réinventent auteurs.

Parce que ce roman graphique a autant de lectures possibles qu’il y a de lecteurs dans ce monde.



Plongez, vous aussi, dans ce monde unique, commandez-le et lisez-le dans votre bain et à votre tour, imaginez un monde des possibles.

Une femme rentre tous les soirs chez elle et plonge dans sa baignoire. Elle s’immerge ainsi et nage avec les poissons, les algues, etc… jusqu’à y rencontrer une femme.



Entre rêve et réalité, ce roman graphique est poétique et fantasmagorique. Les illustrations sont pétillantes et les couleurs vives apportent un joli pep’s à cette lecture onirique. Je ne suis pas certaine d’avoir compris la fin, mais peu importe puisque cet instant je l’ai grandement apprécié ! Puis l’essentiel du message est passé donc le reste n’a aucune importance.

J’attendais beaucoup de cette petite BD publiée par un éditeur local (vive la Normandie). On m’avait vendu un univers onirique queer. Malgré tous, ça n’a pas vraiment pris chez moi. Heureusement, les illustrations étaient magnifiques et pour moi, c’est ce coup de crayon qui supporte tout le récit.