Pour l’homme de science et d’études, dont la vie tout entière, austère, isolée des plaisirs frivoles, s’était écoulée entre les livres et les manuscrits de sa bibliothèque, qui faisait de son professorat un sacerdoce si attachant qu’il avait refusé la chaire de philosophie qu’on lui offrait, à Paris, pour demeurer parmi ses élèves fanatiques de Caen, la venue dans sa maison d’une créature comme Anita était un bouleversement définitif.