Il vit au loin la maison, il était enfin arrivé. Tom mit la voiture au point mort, tira le frein à main et alla ouvrir le portail qui ressemblait plus à des grilles dignes d’un château du 18 e siècle, qu’autre chose. Une fois la voiture garée, Tom prit ses affaires qui étaient tombées de la banquette arrière au moment où il avait évité le camion et grimpa les douze marches d’escalier pour atteindre la porte d’entrée.
Il ouvrit la porte, prit une grande inspiration, un grand bol d’air chaud, fort désagréable et monta directement dans sa chambre, à l’étage. Son premier réflexe était d’entrouvrir les fenêtres, de telle sorte à limiter que la chaleur rentre. Après avoir rangé ses quelques affaires dans la penderie de sa chambre, il aéra également la chambre de sa sœur, voisine de la sienne.
Une fois les premiers rangements effectués, ses repères familiers retrouvés, Tom se rendit dans la cuisine pour boire un grand verre d’eau fraîche. Entre la chaleur et le dossier de la voiture, il était tout transpirant et assoiffé.
Quelques heures plus tard sur les coups de dix-huit heures, alors qu’il était allé retrouver son potager pour y mettre le nouveau terreau, ramené non sans mal depuis le coffre de son bolide, il entendit une voiture qui roulait assez rapidement, arriver. C’était Candice, sa tante. Se garant à côté de sa voiture et lui faisant de grands signes de la main dans un nuage de poussière qu’elle avait créé en roulant à vive allure.