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Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Sauveur-le-Vicomte , le 28 septembre 18
Mort(e) à : Saint-Sauveur-le-Vicomte , le 14 novembre 187
Biographie :

Frère de Jules Barbey d'Aurevilly ; élève à Henry-IV, il en est exclu après avoir composé une pièce satirique sur la bataille de Navarin et finit sa scolarité au collège Stanislas. Mondain, il est aussi journaliste et poète. Il fonde la revue et devient le rédacteur en chef de la revue Momus'normand avec Alexandre-Auguste de Berruyer en 1832 pour soutenir la duchesse de Berry qui tente de devenir régente de France. Il subit un procès pour une ode à la duchesse, mais est acquitté. Il publie également dans des journaux royalistes.

Il est ordonné prêtre en 1838 et devient missionnaire eudiste à Coutances.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Barbey_d%27Aurevilly
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Bibliographie de Léon Barbey d`Aurevilly   (1)Voir plus

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
XXV
Désir de Charité.

Que n'ai-je, en la* voyant chanter sous ses lambeaux,
D'un Saint-Vincent de Paul la charité de mère
Pour retirer vers Dieu, dans un doux sanctuaire,
Cette vie écoulée au milieu des ruisseaux.

Qui soutiendra ce cœur prêt à choir solitaire,
A choir, sans résister, sous les moindres fardeaux :
Tous les vices viendront, souffle ardent de misère,
Allumer leur cancer jusqu'au fond de ses os !

Femmes aux purs instincts, en voyant dans la rue
Vivre, chanter, souffrir l'humble enfant demi-nue,
Ah ! plaignez moins son corps dans l'eau d'hiver noyé,

Pleurez, mes comme pleure, ô femmes ! son bon ange,
Car son âme est encor plus avant dans la fange
Que son corps dont pourtant vous avez plus pitié !

*La joueuse d'orgue
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La nuit de Noël. 1835

Noël ! Noël ! ô nuit d'amour et d'allégresse
Où Dieu naît pour mourir, homme par ses douleurs,
Toi qui mets, sur l'autel, les peurs de la tendresse
Pour éteindre le feu des tonnerres vengeurs !

Noël ! ô nuit où Dieu sublimement s'abaisse
Jusqu'à sourire, au sein d'une cour de pasteurs
Dont l'astre heureux doit luire, et partout, et sans cesse,
Non plus au front du ciel, - mais au plus noir des cœurs :

Pauvreté que l'amour enrichit de ses charmes,
Or, myrrhe, encens, biens vils comparés à ses larmes,
Foi penchée à genoux près d'un berceau qui luit,

Nuit sacrée, en travail d'une aurore brillante,
Souffre que je redise, ô nuit étincelante !
Est-il beau jour plus beau que cette belle nuit ?
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XXI.

La Mot du Douteur.

Il vient de trépasser le songeur sans croyance,
Qui s'en allait doutant, sans but et sans repos,
Emiettant sa vie en stériles travaux,
Et s'irritant en vain contre son impuissance.

Il est mort, en doutant même de l'espérance,
A travers ce funèbre et désolant chaos ;
Il est mort, sans qu'hélas ! ni foi ni pénitence
Aient d'un frisson brûlant agité ses vieux os.

Comme un homme éveillé par un coup de tonnerre
Celui qui ne croyait qu'aux choses de la terre
Sort de son rêve noir au sein des cieux vermeils :

L'Inconnu maintenant l'éclaire et se dévoile ;
Il connaît (c'en est fait !) pourquoi luit chaque étoile,
Et de quel feu là-haut se chauffent les soleils !
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XXIX.
La Vie.

Oui, la vie est pareille à la vague écumeuse
Que l'abyme rappelle, isolée, à son sein ;
Et l'âme d'aujourd'hui, si jeune et si joyeuse,
Ne ressemblera pas à l'âme de demain...

Dans les sables mouvants, l'âme fouille et se creuse
Toujours le long du gouffre un périlleux chemin,
Et n'a le plus souvent, la pauvre malheureuse !
Qu'une route inconnue et qu'un but incertain !

La vie ainsi s'agite et se perd et se noie.
Son matin si brillant des splendeurs de la joie
Est loin ; son couchant même au bord des cieux l'endort.

Il ne lui reste plus qu'un faible crépuscule ; -
Et si, loin d'avancer, elle hésite et recule,
Le gouffre rit dans l'ombre, et l'ombre, c'est la mort.
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- 10 -

Car l'espoir à vingt ans nous dévore : il féconde
Le sol volcanisé qui menace nos jours ;
On vit, on a vécu : gloires, malheurs, amours,
C'est un torrent tombant, foudre de flots qui gronde !

Mais cette voix du ciel qui ravit le Thabor,
Est descendue à moi des tabernacles d'or ;
Je n'ai plus maintenant qu'une corde à ma lyre ;

Comme un vent sur la lande, à travers les genêts,
Comme le clair ruisseau d'un cloître plein de paix,
Comme un cœur dégonflé de larmes, je soupire...
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