L'Art est un parasite aborigène de la peau
du premier Serpent. Il tient de cette extraction son immense orgueil et sa suggestive
puissance. Il se suffit à lui-même comme un
Dieu et les couronnes fleuronnées des princes,
comparées à sa coiffure d'éclairs, ressemblent
à des carcans. Il est aussi réfractaire à l'ado-
ration qu'à l'obéissance et la volonté d'aucun
homme ne l'incline vers aucun autel. Il peut
consentir à faire l'aumône du superflu de son
faste à des temples ou à des palais, quand il
y trouve à peu près son compte, mais il ne
faut pas lui demander un clin d'œil surérogatoire.