En 1827, dès qu'il fut de retour en France, Corot envoya au Salon annuel deux tableaux, une Vue prise à Narni et la Campagne de Rome. Nous remarquerons tout de suite que, tant qu'il vécut, le grand artiste parut à tous les Salons, sans interruption aucune. Pour ^lui, c'était un devoir d'affronter chaque année la lutte, une lutte où l'école classique lui infligea plus d'une fois des horions, puisqu'il se vit souvent refuser des tableaux. A ces époques-là, le nombre des envois n'était pas limité à deux, et c'est pourtant' ce nombre deux qu'on lui imposa jusqu'en 1848, où, le jury n'ayant pas fonctionné, il eut la joie de trouver ses neuf envois accroches au mur.