Ce n'est pas parce que la mort est au bout du chemin qu'il faut s'incliner,la saluer,l'embrasser.Salue-t-on un grillage autour d'un jardin,un poste frontiére,une limite,un gouffre?Pourquoi ne pas saluer alors les quatre planches du bout de la route?Il y en a qui les saluent:promenez vous près des cimetiéres,vous verrez le visage réjoui des marchands de sépultures.Ces quatre planches,il arrive même qu'on les honore,que d'acajou on les fabrique et que d'or on les agrémente.