Le meurtre de l’âme n’est ni un diagnostic, ni une maladie, mais l’expression tragique qui décrit des événements aboutissant à un crime : la tentative délibérée d’éradiquer ou de mettre à mal l’identité d’un individu.
L'abus sexuel, la privation d'affection, la torture psychique et physique peuvent aboutir au meurtre de l'âme ; le lavage de cerveau permet à l'esclavage émotionnel de perdurer. La dépendance physique et émotionnelle des enfants envers les adultes les désignent comme des victimes faciles. Incapable d'échapper au tyran-bourreau, l'enfant se soumet et s'identifie à celui qui abuse de lui.