J'ai dit que Fantin-Latour était un dérivé du romantisme. Ce n'est pas lui qui s'en plaindra. Nature exaltée au fond, bien que contenue, il avait le besoin non point seulement de s'animer au spectacle attachant de la vie des êtres et des choses, mais aussi de chercher, dans ces êtres concrets qu'il s'appliquait à faire saillir dans la palpitation de l'air et de la lumière, ce qu'il y avait en eux de noble, de créateur, de génial, de divin.