Henri, le narrateur, dont son père est en Turquie pour le travail et sa mère n’étant plus là, il vit à Toulouse chez sa grand-mère. Cette dernière est une personne avare ainsi à l’école, le jeune garçon est mis dans le clan des pauvres.
Un jour, alors qu’il doit monter au grenier, il y découvre un journal renfermant des billets ayant appartenu à un oncle, il décide alors de les prendre. Mais c’est argent devient très vite un fardeau, ne voulant pas que sa grand-mère le découvre, il transporte alors les billets avec lui et il ne peut aussi les dépenser qu’en des choses consommables de suite afin de ne rien ramener à la maison. Grâce à un ami de bonne famille, il trouve la solution pour investir son argent jusqu’au jour où un terrible drame survient et l’endette. C’est alors qu’il décide de quitter la maison de sa grand-mère pour trouver la solution pour payer sa dette. C’est ainsi que l’on suit Henri dans son errance, et à travers cela on comprend la grande difficulté de survivre sans toit et sans nourriture, avec la peur du lendemain pouvant entraîner des changements d’humeur. Mais Henri et bien décidé, il trouvera un travail et grâce à une rencontre il réussira peut-être à rembourser sa dette.
Ce roman qui est destiné pour de jeunes adolescents peut-être lu par des adultes car le texte est d’une écriture et d’un vocabulaire assez recherchés. D’autant plus que l’histoire reflète toujours la réalité actuelle avec la différence entre les riches et les pauvres et la difficulté du quotidien pour les personnes sans domicile.
L’auteur nous dépeint également la ville de Toulouse à travers ses rues, ses monuments, ses habitants, ses marchés et son climat… on a l’impression de s’y balader.
Bien qu’il n’y est pas dans ce livre des illustrations en couleur, on y trouve quand même de beaux dessins réalisés par Philippe Daure, illustrateur notamment de la série Alice et Les sœurs Parker de Caroline Quine.
La dette d’Henri est un récit que j’ai beaucoup aimé aussi bien pour sa morale et que pour la bravoure et le courage d’Henri, c’est une histoire touchante que je ne suis pas prête d’oublier. Par la même occasion, j’ai aussi découvert Léonce Bourliaguet, un auteur dont je n’avais jamais entendu parler qui est né en 1895, a été fait prisonnier à Verdun en 1916 et est décédé en 1965. A en voir sa bibliographie, il a quand même écrit beaucoup d’ouvrages.
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