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Critiques de Léonce Bourliaguet (10)
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Le Moulin de Catuclade

Une petite dizaine de nouvelles pour nous emmener au cœur de l’Auvergne rurale, au gré de différentes époques. La plupart datent du début du XXème siècle, peu d’années avant que la première guerre mondiale et la grippe espagnole n’en fassent un désert peuplé de vieillards, de femmes et de quelques enfants.



Il y est questions de petits villages de montagnes dans lesquels de jeunes instituteurs et institutrices, fraichement émoulus de l’école normale, débarquent de Clermont ou de Paris pour trouver une minuscule école chauffée par un poêle à bois autour duquel s’entassent une douzaine de gamins de tous âges. Aux murs sont accrochés des cartes de l’Afrique et de l’Amérique, et ces enfants qui ne se sont jamais éloigné de leur village de plus de quelques kilomètres découvrent les girafes, les éléphants, les noms de Saïgon ou Libreville, la vie d’autres peuples à des milliers de kilomètres ! Mais la vie est dure dans ces montagnes, et ce qu’on ne vous apprend pas à l’Ecole Normale, c’est que parfois un hiver plus rude laissera une chaise vide dans votre classe…



Également, beaucoup de petites anecdotes sur la force et le tempérament de feu des anciens. Quand l’administration commença à se frayer un chemin à travers les forêts, venant imposer ses règles et ses restrictions, elle trouva forte partie. Pas le droit d’abattre plus de tant d’arbres par exemple. Pas facile à comprendre pour un paysan auvergnat, mais pas vraiment un problème quand on peut transporter tranquillement même les plus gros sapins à l’épaule ! Mais il y a parfois aussi des tas de documents à remplir… Pas simple quand on est illettré. Le meunier de la nouvelle éponyme résout le problème fort simplement, en kidnappant les promeneurs de passage ayant l’air lettré. On les enferme deux heures avec la paperasse, et puis on leur offre une bonne friture des poissons de l’étang avec un bon vin blanc, en leur expliquant le problème.



Mais déjà le monde est en train de changer. Des routes s’ouvrent. Des chemins de fer les suivent. Les villes s’étendent, avalent les villages, et parfois une ferme avec deux vieux se retrouve enclavée parmi des pavillons proprets. Et ces histoires de la vie quotidiennes prennent alors valeur de témoignage…
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La Maison qui chante

Fut un temps où il n’y avait pas de moteurs, et où il fallait être ingénieux. En France on n’a pas trop de vent, mais il y a de l’eau en quantité. Et du dénivelé. Ce furent donc les petites rivières qui actionnèrent les lourdes meules, qui pendant des siècles broyèrent la farine avec laquelle fut fait le pain qui nourrit nos ancêtres, ce pain noir et épais que tous mangeaient, du dernier vagabond jusqu’au roi. Conséquemment, il reste en France une quantité hallucinante de moulin à eau, à tel point que certaines rivières comme l’Orge ou l’Ecole ne coulent même plus en fond de vallée, mais à flanc de talweg. Mais aujourd’hui on ne les voit plus que comme des obstacles à la continuité écologique, ou des éléments de patrimoine.



Un petit livre pour revenir au moment où cela bascula, dans les années 1900. Faisons la connaissance du jeune Elie Comborne, dans la famille duquel on est meunier de père en fils depuis le Moyen-âge. Il vit avec son père et son frère dans le moulin familial, sur une petite rivière au fin fond du Périgord. La vie y est frugale mais heureuse. Son père, tout meunier qu’il est, est un homme fort et respecté, non dépourvu d’une certaine noblesse. Il recueille notamment une adolescente orpheline, fille d’un assassin condamné à mort, que pour cette raison tout le reste du pays rejette.



Elie, qui est intelligent, fait partie des rares élèves suffisamment brillants pour être présentés au certificat d’étude ! Mais le jour où il obtient ce diplôme alors si important ne sera hélas pas un jour de fête mais de deuil : ce jour-là la rivière déborde, emporte avec elle la moitié du moulin et l’essentiel de leurs biens, mais surtout tue leur père… Dès lors les deux frères et leur jeune compagne lutteront avec acharnement pour remettre sur pied et refaire tourner leur moulin, dans un monde qui commence à les remplacer par des usines, et face à une concurrence qui aimerait bien les voir disparaitre pour de bon, et fera tout pour leur mettre des bâtons dans les roues (à aube).



Retour dans un monde où Monsieur le curé et Monsieur l’instituteur sont les deux personnes les plus importantes du village, où les enfants sont placés comme domestique ou valet de ferme à dix ou douze ans, où on allait une fois tous les deux ou trois ans à ‘la ville’… Mais aussi un monde où le même instituteur était correspondant d’au moins deux ou trois sociétés savantes, où l’on pouvait croiser des meuniers ayant lu Tacite et Saluste, et où on n’avait pas de problème de réchauffement climatique.
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Les Canons de Valmy

nous connaissons tous la

victoire de Valmy , en octobre 1792. ou les français lutte contre les prussiens et les autrichiens.

a la pointe de leurs baïonnettes autour du célèbre moulin au crie de

vive la nation.

dans se livre on a la bataille vu du côté des prussiens, par le regard

de Moïse un gamin malicieux, qui suivit Goethe, et qui nota ses gestes et ses mots sur son

carnet de route.

c'est tendre et joyeux.👍
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La montagne endormie

Belle histoire d'un groupe de jeunes qui vont découvrir le mystère d'une rivière souterraine. Ce livre est paru en 1957.
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La dette d'Henri

Henri, le narrateur, dont son père est en Turquie pour le travail et sa mère n’étant plus là, il vit à Toulouse chez sa grand-mère. Cette dernière est une personne avare ainsi à l’école, le jeune garçon est mis dans le clan des pauvres.

Un jour, alors qu’il doit monter au grenier, il y découvre un journal renfermant des billets ayant appartenu à un oncle, il décide alors de les prendre. Mais c’est argent devient très vite un fardeau, ne voulant pas que sa grand-mère le découvre, il transporte alors les billets avec lui et il ne peut aussi les dépenser qu’en des choses consommables de suite afin de ne rien ramener à la maison. Grâce à un ami de bonne famille, il trouve la solution pour investir son argent jusqu’au jour où un terrible drame survient et l’endette. C’est alors qu’il décide de quitter la maison de sa grand-mère pour trouver la solution pour payer sa dette. C’est ainsi que l’on suit Henri dans son errance, et à travers cela on comprend la grande difficulté de survivre sans toit et sans nourriture, avec la peur du lendemain pouvant entraîner des changements d’humeur. Mais Henri et bien décidé, il trouvera un travail et grâce à une rencontre il réussira peut-être à rembourser sa dette.

Ce roman qui est destiné pour de jeunes adolescents peut-être lu par des adultes car le texte est d’une écriture et d’un vocabulaire assez recherchés. D’autant plus que l’histoire reflète toujours la réalité actuelle avec la différence entre les riches et les pauvres et la difficulté du quotidien pour les personnes sans domicile.

L’auteur nous dépeint également la ville de Toulouse à travers ses rues, ses monuments, ses habitants, ses marchés et son climat… on a l’impression de s’y balader.



Bien qu’il n’y est pas dans ce livre des illustrations en couleur, on y trouve quand même de beaux dessins réalisés par Philippe Daure, illustrateur notamment de la série Alice et Les sœurs Parker de Caroline Quine.



La dette d’Henri est un récit que j’ai beaucoup aimé aussi bien pour sa morale et que pour la bravoure et le courage d’Henri, c’est une histoire touchante que je ne suis pas prête d’oublier. Par la même occasion, j’ai aussi découvert Léonce Bourliaguet, un auteur dont je n’avais jamais entendu parler qui est né en 1895, a été fait prisonnier à Verdun en 1916 et est décédé en 1965. A en voir sa bibliographie, il a quand même écrit beaucoup d’ouvrages.
Lien : https://livresretro.wordpres..
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De sel et de poivre

Ouvrage peu connu de Léonce Bourliaguet, le conteur périgourdin.
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Contes de Toutou et Bizou

Léonce Bourliaguet a été un auteur particulièrement lu dans toutes les écoles de France. Il a publié de nombreux recueils de contes. Celui-ci est un des premiers paru en 1941 chez Eyboulet d'Ussel. La verve et l'humour de Léonce Bourliaguet ont enchanté l'enfance de beaucoup d'entre nous.
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4 du cours moyen

Avec verve et humour, Léonce Bourliaguet, instituteur aux début de sa carrière, nous fait vivre les aventures des petits écoliers, aux confins du Périgord et du Limousin. En le lisant on se tâche les doigts d'encre violette!
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Contes du Chabridou

Léonce Bourliaguet, auteur périgourdin de nombreux ouvrages pour la jeunesse rassemble dans ce livre paru en 1942 des contes allégoriques où sa verve s'exprime avec bonheur.
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D'un veau, d'un saint, d'un poète

Bel ouvrage de Léonce Bourliaguet.
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