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Critiques de Lévon Minasian (12)
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Le fil des anges

Voici un très beau texte lu d'une traite, poétique , émouvant à souhait , pétri d'intenses émotions , fragile, comme sur « un fil »tendre et court .



Il conte les aventures , chagrins, douleurs , péripéties de deux artistes , danseurs sur le fil , des «  Pahlevan » , nom donné en Arménie, aux danseurs de corde, le lien entre le ciel et la Terre, entre Dieu et les Hommes comme le dit le grand- père de L'histoire : Vasguen, fameux danseur devenu un homme âgé, aux genoux qui lui font mal, aux jambes qui vacillent , des pattes d'araignées maigres et desséchées .



Résigné, vantard , bonimenteur, revêche et exigeant jusqu'à l'obsession il parcourt les orphelinats à la recherche d'un digne successeur, obligatoirement un garçon.. .

Mais ce sera une fille «  Tamar » très jeune , insolente et déterminée , au regard aiguisé , habile comme un singe, passionnée par cet art,,qui n'a pas peur , qui n'a pas peur ...sur le fil..elle marche les bras tendus pour garder l'équilibre en murmurant toujours .. «  Moi seule . le plus Grand Pahlevan. » Je deviendrai le plus grand Pahlevan du Monde ... »



Bien sûr Vasguen oblige Tamar à s'entraîner sans relâche , à se maîtriser encore et encore, à mentir sur son genre et son âge .

Elle hésite entre révolte, affection et rêves d'évasion...



Elle a la grâce juvénile de son corps long et fin, elle s'élance sur le fil légère et vive comme l'oiseau, court sur la flèche , si haut , si rebelle, si vraie .



Émouvante histoire de transmission de «  L'art des danseurs sur fil, »art populaire arménien , les auteurs Ester Mann et Lévon Minasian nous livrent un joli conte , de «  la poésie pure » sur fond tendre, décalé , lumineux et grave de cette Arménie douloureuse aux contours âpres, rudes, entre le poids palpable de l'Histoire et la vitalité d'une jeunesse tournée vers la modernité , pleine d'espoir , où l'amour n'a pas d'âge, de sexe et de sang , c'est l'Amour ...

Roman Poète , de toute beauté : Prix Leopold Senghor du premier roman francophone 2019.

Enfin ce n'est que mon avis, bien sûr !

«  Le vent du soir vient enfin de se lever. Une main frissonnante , traversant le feuillage des arbres, permet à la ville engluée dans le bitume de s'ébrouer , de sortir de sa gangue de chaleur . »

«  Le soleil lance des aiguilles de lumière , essorant de chaleur la place désertée du village , seul le clapotis régulier de la fontaine offre sa musique rafraîchissante à la soif des passants. »
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Nouvelle Ère (roman)

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement David des Éditions La Lucarne Indécente pour l’envoi en service presse du livre de Ester Maan et Lévon Minasian : « Nouvelle ère » Un très beau livre engagé et bouleversant qui nous fait voyager entre Paris et la Syrie, la Bretagne et Calais. Un photographe de guerre est devenu célèbre grâce à une photographie qui cache un monstrueux secret. Ses retrouvailles avec un clandestin syrien vont lever le voile sur ce secret et bouleverser sa vie. La psychologie des personnages est parfaitement disséquée. Le lecteur ressent en permanence le traumatisme de la guerre. Peurs, angoisses, tortures et souffrances égrènent allègrement le chapelet du récit. On est happé par l’intrigue haletante et la paranoïa qui s’installe.

Voilà un thriller dramatique redoutable, poignant mettant en scène des thèmes forts: guerre, manipulation de l’information, toute puissance des médias, conditions de vie des réfugiés, amour, haine et trahison…Les auteurs m’ont séduite par leur écriture poétique, percutante et visuelle. Les scènes de guerre et de tortures sont terribles, comme si on y était.

Une très belle découverte et un roman à découvrir de toute urgence !

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Nouvelle Ère (roman)

Marc, un célèbre photographe de guerre, qui trahit ses engagements ; Illias, un chrétien de Syrie, qui se retrouve pris dans un piège infernal, un anonyme qui revient de l’enfer de Daesh. Des hommes se font face avec cette violence et cette hargne que seules les guerres et l’envie du survivre à tout prix peuvent générer. Outre son rythme haletant et son écriture mordante, ce roman écrit à quatre mains par le réalisateur Levon Minassian et Ester Mann, professeur de lettres, nous plonge tour à tour dans un Alep chaotique mais solidaire et un Paris aussi futile que consumériste. Ce thriller qui mêle avec finesse action, psychologie et sociologie questionne, en toile de fond, nos valeurs et nos modes de vie. Les Arméniens ne sont jamais très loin tout au long de ce récit décapant.

"Trophées des NAM"
Lien : https://trophees.armenews.co..
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Nouvelle Ère (roman)

Ce roman met face à face l’Orient et l’Occident incarnés par deux protagonistes à l’âme déchirée et c’est avec mon regard de Levantine que je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt: le Syrien émigré, réfugié en France ayant vécu l’atrocité de la guerre et le reporter de guerre français rongé par une culpabilité sans nom. Ce roman à quatre mains, tel que le précise les auteurs, surfe (littéralement, grâce au tempo fluide) sur une vague qui oscille entre lyrisme, intrigue policière, "stream of consciousness » et critique sociétale.

La psychologie du journaliste est d’une complexité efficace: l’Occidental arrogant, européocentriste, prêt à tout sacrifier à son ambition, quitte à détruire la vie de l’Autre, rongé néanmoins par une culpabilité profonde et auto-destructrice. Une auto-lamentation et une complaisance égocentriques insupportables, un peu à la manière des films de l’après-guerre du Vietnam qui s'éternisent sur le sort des GIs atteint de PTSD (trouble de stress post-traumatique). Le lecteur est à la fois attiré et dégoûté par ce caractère et une sorte de "love-hate relationship » s’établit entre les deux.

Contrairement au personnage du Syrien qui, à mon avis, est moins fini et manque de consistance. Impossibilité de cerner la psychologie levantine faite de nuances parfois contradictoires et de subtilités invisibles à l’oeil occidental, le « choc des civilisations », concept nié par certains écrivains et politologues occidentaux, est une réalité incontestable pour les Orientaux et constitue le pivot du roman.



Quant à mon opinion personnelle, je déplore toutefois le manque d’engagement et une certaine frilosité dans le traitement de la guerre syrienne. Ou alors, pourquoi mentionner la religion du Syrien, s’il fallait rester en terrain neutre? C’est déjà en soi une prise de position, mais qui, dans un contexte apolitique, n’apporte rien au roman et l’alourdit plutôt d’une attente qui s’avèrera vaine en fin de récit. Le pardon? Notion chrétienne? Elle existe dans l'Islam et chez les Alévites.

Le roman m’a laissée sur ma faim avec le sentiment qu’il doit avoir une suite. A offrir à tous les passionnés et aux amoureux en devenir de l’Orient!

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L'héritier

La solitude est un mode de vie pour de nombreuses personnes à travers le monde. Souvent, cette solitude est accompagnée de regrets. C’est le cas de Jean, qui après avoir connu le parfait amour, l’a perdu. Que s’est-il passé il y a vingt cinq ans? Qu’a t-il fait pour perdre la femme de sa vie? L’arrivée d’un locataire qui s’impose changera le fil de sa misérable vie.



Une vieille maison mal entretenue. Un homme qui n’a plus aucun espoir dans la vie et se néglige au possible. C’est ce que Léonard trouve en répondant à une annonce. Deux hommes que tout oppose autant que faire se peut. Qui sont-ils? Ont-ils un lien qui les unit? Tisseront-ils des liens ou s’ignoreront-ils? Comment se passera la vie entre le locataire et son bailleur? Cette rencontre permet à Jean de regarder son passé, son présent différemment. Il arrive, sous la houlette de son locataire, à poser des mots sur ses carences affectives? Sur cette partie de sa vie qu’il avait parfaitement couvert du manteau de l’oubli. Face à un jeune homme qui semble avoir des solutions à tout, des réponses pour tout, Jean est obligé de se remettre en question.



Cette pièce de théâtre marque par son humour. Par sa forte tendresse. Par sa forte fragilité de l’instant. Par le sérieux des sujets abordés. Elle fait comprendre que le présent, le futur, sont, souvent, le fruit du passé. Peu à peu, Jean accepte que sa vie change. En mettant face à face un jeune homme plein de vie et un homme d’âge mûr qui a oublié de vivre, les auteurs permettent de questionner la solitude de certaines personnes que nous pouvons rencontrer. Nous nous questionnons sur l’amour, le rêve ou la préemption que nous faisons sur nos futurs actes. C’est une belle pièce de théâtre qui est un hommage à la vie.
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Le fil des anges

Très beau roman, de la poésie pure. Cela me rappelle la Strada, J’ai pensé à ce superbe film en lisant le roman. Ce sont deux poésies qui se ressemblent bien que le Fil des anges soit encore plus émouvant.
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Nouvelle Ère (roman)

Anonyme : "Thriller engagé sur fond de conflit syrien, Nouvelle ère surprend par son rythme effréné et par l’efficacité de son intrigue. Ce roman met en scène deux destins entrecroisés, celui de Marc, photographe de guerre parisien reconnu par ses pairs et celui d’Illias, réfugié syrien en quête de justice.

Deux destins apparemment si éloignés qu’une photographie, un secret, un mensonge unissent. Nouvelle ère est un thriller particulièrement réussi, que je recommande vivement. Le récit est parfaitement ciselé. Le style fluide, les chapitres courts et les allers-retours entre personnages rendent le tout particulièrement captivant. L’intrigue fonctionne et le lecteur est tenu en haleine d’un bout à l’autre du livre. La psychologie des personnages, superbement bien poussée, constitue indiscutablement l’une des forces de ce roman.

Ce livre se doit cependant d’être lu avec un regard critique: le traitement de l’information par les médias ainsi que les tenants et aboutissants du conflit syrien y sont traités sous un angle quelque peu partisan et reflètent essentiellement les vues des auteurs par rapport à ces thèmes.



Nouvelle ère n’en reste pas moins un thriller rythmé et percutant, qui a le mérite de nous faire réfléchir sur notre manière d’aborder les réalités de ce monde."
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Le fil des anges

Je dois dire que j'ai passé un très bon moment à suivre les aventures des personnages et leur relation impossible. Ce sont deux très beaux portraits d'artistes.J'ai apprécié le style, le ton résolument poétique. Je l'ai lu il y a plus de deux semaines et des images très fortes m'en reste. Cela m'a remémoré les émotions que j'avais pu ressentir lors des scènes d'envol de "Mr Vertigo" de Paul Auster! Aurélien
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Le fil des anges

Vazguen est vieux. Il est l'un des derniers pahlevans du pays. Mais il n'exerce plus vraiment... Ce qu'il désire, c'est trouver un enfant – L'enfant – qui pourra danser sur la corde, prendre la relève et perpétrer cet art en décrépitude. Il parcourt donc les orphelinats à la recherche du garçon providentiel.



Mais alors que Vazguen semble avoir épuisé toutes ses cartouches sans parvenir à mettre la main sur cet enfant élu de Dieu, c'est une petite fille qui vient se planter, yeux dans les yeux, devant lui et qui le supplie de l'emmener.



Elle, c'est Tamara Hagopian. Le vieux la prend sous son aile, et elle devient Tamar. Car pahlevan, c'est un art de garçon. Entre ce grand-père et sa petite-fille, les relations sont houleuses. Il y a chez elle une rébellion en couvaison, une soif de découverte du monde, pour elle qui ne connaît que "la corde". Mais également une quête de ses origines et l'entrée dans la puberté avec la revendication de son genre et de son corps, pour elle qui a été élevée comme un garçon. Une confrontation générationnelle : entre Vazguen et Tamar les liens se tendent à l'extrême. Mais pourtant le passé et l'avenir doivent se nourrir l'un de l'autre pour avancer.



Des thèmes donc intéressants, et un récit poétique, et pourtant je suis bien embêtée pour donner mon avis sur cette lecture. Je n'ai été ni emballée, ni déçue, d'où ma note moyenne.



La lecture est fluide, certains passages sont accrocheurs, et j'ai ressenti une réelle empathie pour Tamar.



Toutefois, la plupart des scènes et des dialogues m'ont paru tronqués ou inachevés. J'ai eu plusieurs fois l'impression d'être interrompue en cours de route, et hop on redémarre sur une autre scène, dans un autre lieu et un autre temps, sans avoir eu la finalité (parfois lors de scènes ou dialogues très intenses, de disputes ou d'émotions fortes, ce qui est assez frustrant).



J'ai eu le ressenti global de n'avoir fait qu'effleurer l'histoire : l'art des pahlevans, qui est central ici et qui m'était complètement inconnu, n'est jamais vraiment expliqué et n'est que trop rarement mis en scène. Il y a souvent des mentions de montage du matériel, de la musique qui accompagne, de son histoire etc, mais peu de détails et de scènes où Tamar est sur la corde. Difficile pour le lecteur lambda de se le représenter avec précision, de le replacer dans son contexte et d'en mesurer l'impact.



Merci aux éditions Les Défricheurs et à l'opération Masse Critique pour cette découverte.
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Le fil des anges



Le vieux Vazguen cherche dans toute l'Arménie la perle rare : Le garçon qui deviendra le nouveau danseur sur corde, le nouveau pahlevan. En vain.

Sauf que la petite Tamar vient le trouver et plante son regard déterminé dans le sien.

Voilà que cinq ans plus tard, c'est elle qu'il annonce sur scène... Mais les temps sont durs et la réalité n'est pas à la hauteur des rêves de la jeune adolescente. Pourtant, elle a l'énergie des enfants qui refusent de se laisser enfermer dans un destin trop étroit.



Ce roman est celui de la transmission tout autant que celui du choc des générations. Le vieux monde et le nouveau luttent chacun pour leur survie, à coeur et a corps perdus, et ne voient pas que l'un est la solution de l'autre. Alors ils se défient et s'affrontent, s'opposent et se font souffrir dans une égale incompréhension. Et il faudra bien des blessures et des larmes pour qu'enfin ils parlent le même langage. Mais ne sera-t-il pas alors trop tard pour la réconciliation ?



Tout à la fois reportage sur une coutume ancestrale que j'ignorais et discours transversal sur l'incommunicabilité entre les âges, ce roman a quelque chose de vraiment singulier par son sujet, mais aussi d'universel dans son regard sur cette adolescence chaotique.



Et même si le recours systématique aux dialogues m'a parfois paru poussif en terme de rythme, ce récit m'a fait indéniablement voyager et m'a touchée par la sensibilité à fleur de peau de cette Tamara Hagopian, tiraillée entre cet art séculaire en péril et son insatiable appétit de vivre.



Enfin, je ne peux m'empêcher de lire en ce personnage le symbole éclairant d'une Arménie en pleine mutation, pour ne pas dire en pleine contradiction, à l'Histoire douloureuse, jusqu'aux conflits actuels qui le secouent et le déchirent dans l'indifférence générale.



Je termine sur une critique du choix éditorial quant à la couverture : elle laisse à penser que c'est un roman pour enfant. Il n'en est rien.



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Je n'écris pas que des chroniques !

Découvrez mes deux romans :

"Le soleil ne brille pas pour tout le monde"

"Les Naufragés" (Coup de ❤ du jury 2023 du Carré des Écrivains de Marseille)





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Le fil des anges

J'ai ressenti des flots de tendresse, et de beauté m'envahir, j'ai vu des paysages d’Arménie, j'ai pleuré aussi .. une vrai catharsis de vies croisées qui se répondent en échos: les vies du livre, les vies de ceux qui écrivent le livre et les vie de ceux qui les lisent .. un espace - temps invisible mais au combien réel.

Le fil des anges ...
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Nouvelle Ère (roman)



Un gros coup de cœur ! Un thriller haletant, poignant et engagé ! Une réflexion sur notre rapport au monde, nos valeurs et un regard critique concernant l’information dont nous sommes abreuvés quotidiennement.

Le roman se développe sur toile de fond de conflit syrien. Marc, reporter de guerre et photographe, ramène de ce pays ravagé un cliché choc. Aussitôt, la presse mainstream s’en empare et l’utilise pour glorifier la lutte acharnée des insurgés pour la liberté et la démocratie. Or, Marc connait le terrible secret de cette photo et bientôt un fantôme échappé de l’enfer de Daesh viendra jusqu’en France lui demander des comptes…

L’intrigue est efficace, remarquablement bien construite : par petites touches, une mécanique tragique se met en place, tenant le lecteur en haleine jusqu’à la confrontation finale.

La psychologie des personnages est fouillée. Marc, malgré ses défauts, suscite une réelle empathie : il a ses lâchetés, sa violence mais c’est aussi un être meurtri, traumatisé par le spectacle de la barbarie. Illias, l’autre protagoniste, est un Syrien, un intellectuel raffiné, connaissant plusieurs langues. Il a subi la torture et vient réclamer la vérité au nom de la justice. Les relations entre ces deux personnages, loin d’être manichéennes, sont finement analysées et contribuent à donner une intensité dramatique au récit.

Le point de vue adopté par les auteurs concernant la guerre en Syrie peut surprendre. Toutefois, comme toujours, il n’y a pas une vérité mais des vérités et libre au lecteur de se forger sa propre opinion. En définitive, le plus important est le message délivré, cette invitation à ne pas prendre pour argent comptant les discours distillés dans les médias, à briser les chaines d’un certain conformisme social pour oser penser différemment. Cela peut concerner le conflit syrien comme tout autre fait d’actualité. La « Nouvelle Ère », si pleine de promesses de paix et de prospérité, restera un vœux pieux si nous manquons de lucidité, de cœur et d’esprit critique.

Enfin, je tiens à saluer les grandes qualités littéraires du texte : le style sensible et poétique pour célébrer la beauté de l’Orient mais aussi pour dénoncer les horreurs de la guerre, la lâcheté, la cupidité, l’hypocrisie. Certaines images sont dures, glaçantes et dépeignent dans une réalité crue la folie des hommes. L’ écriture nous emporte, nous bouleverse, soutenue par une structure narrative efficace, une tension angoissante. C’est un roman écrit à quatre mains où l’on sent la patte de l’écrivain et celle du scénariste.

Une fois ma lecture achevée, j’ai relu la phrase mise en exergue : Le croiras-tu, Ariane, le Minotaure s’est à peine défendu et j’ai alors découvert « La Demeure d’Astérion » de Borges. Je vous conseille aussi cette lecture, la bête n’est pas toujours celle que l’on croit…

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