AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Apoapo


3. « Certains jours, par petits groupes, ils rendaient visite aux habitants des gecekondu [bidonvilles] pour leur expliquer comment ils avaient été manipulés jusque-là, et quand ils devenaient la cible de jets de pierres – plus ou moins grosses – projetées par les rangs du fond, ceux des premiers rangs qui écoutaient paisiblement, les yeux pleins d'espoir, finissaient immanquablement par s'ébranler et hurler : "À Moscou ! À Moscou !"
Ces jours-là, Bayan Nermin rentrait chez elle le cœur meurtri et discutait des événements avec son mari, cherchant inlassablement le moyen de s'élever vers le peuple, ce peuple naïf, aussi pur qu'un ange, et dès lors si aisément trompé, aussi vulnérable qu'un malade mental. » (p. 193)
Commenter  J’apprécie          00









{* *}