Plus j'y pense et moins je crois au destin, il n'y a aucun chemin qui puisse nous mener à l'amour. Il y a « nous » et c'est tout. Comment faire pour avancer ? Que chercher ? Le plaisir ? Il ne me suffit pas, j'ai besoin d'autre chose, de rêves peut-être, mais les rêves ils ont été pré-mâchés dès le berceau, des images imposées par écrans interposés. L'image, elle est partout ! mais c'est pas celle que tu t'inventes dans ta tête, non, l'image on te l'impose ! T'es résigné sans le savoir. Après on te dit : « arrête de regarder ». Comment faire ? C'est trop tard, fallait pas allumer ! On est tous prisonniers de cette image et personne n'est jamais réellement lui-même. On ment, sauf quand on ressent. Je te ressens là, à l'intérieur de moi, tu parcoures mes nuits, tu éveilles mes rêves et je touche ta voix comme on écoute un corps qui tremble au sommet du plaisir.