Je n’arrivais pas à prononcer son nom et le simple fait d’y penser fit remonter mes angoisses les plus profondes. Il m’avait répété sans cesse combien j’étais belle, combien il m’aimait. J’avais l’impression de sentir encore sa main sur la mienne. Me levant, je me dirigeai vers la salle de bain et allumai la lumière. Elle était vive, criarde et devant le miroir qui me fit face, j’observai mes traits.
Tu es si jolie !
Je me pinçai vivement les joues tant je crevais d’envie de me défigurer là, tout de suite !