Je me mets à rêver à une vie de couple, une vie de famille même. Mon trauma-tisme se serait-il dissipé ? Ma peur de l’abandon,
de la perte humaine, j’ai
l’impression de ne pas y penser. Je refusais toute accroche sentimentale à cause de ces peurs irrationnelles, mais fondées. Et me voilà à ne plus y prêter attention. Bien sûr, j’ai peur de perdre Sam, mais je n’y pense pas constamment au point de me provoquer un ulcère. Et plus important encore, cette peur ne me fait pas fuir.
J’ai envie d’avancer, j’ai envie de plus, j’ai envie de construire quelque chose, j’ai envie qu’il soit le dernier homme de ma vie.