Est-ce que vous me demandez, lieutenant, si je n'ai pas envie de déchaîner tout l'enfer de nos canons, de nos chars et de nos fantassins pour broyer leur pitoyable résistance, allumer la peur dans le regard de ce petit gouverneur bouffi et éradiquer pour toujours la vision arriérée et inégalitaire de leur "lâh"? De libérer ces pauvres gens de la fange dans laquelle ils pataugent et où ils sont maintenus, de les voir embrasser leur destin et non apprendre à se résigner à celui qu'on leur a fixé? Bien sûr que j'en ai envie.