Je suis obsédé par cette idée que si nous nous réfugions dans les livres avec tant de hâte et de soulagement, c'est que la vie y est épurée de tout ce qui fait de nous des êtres plutôt pitoyables, intéressés et calculateurs, profondément égoïstes, très rarement courageux, globalement dénués de grandeur et la plupart du temps avançant à tatons comme des chiens perdus.