IL RESTAIT DANS LA LUMIÈRE DES GRANDES VOILES AFFALÉES…
Il restait dans la lumière des grandes voiles affalées sous les
yeux déchirés de l’enfance, des pâturages blanchis de sel où
fauchaient les lames grisantes de la mémoire,
le ressac des heures souterraines bercées par les mains de la
tristesse. Et la tristesse était une tumeur dans la poitrine des
maisons froides.
J’entendais les douleurs muettes
et l’inquiétude tapie dans la mutité.
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cela ressemble à une plaque de silence qui se retourne ; on est dedans, on y entre, on en ressort ; jamais tout à fait dedans, jamais tout à fait dehors ; peut-être ne reste-t-il que la surface où l’on se tait, où l’embarras de la
parole s’éloigne ; qu’il fallait cette réclusion, pour que reflue l’extérieur, pour que s’ouvre le regard ;