Résidence dans les froissements
L'ADIEU
Simple scène : un chemin à l'écart du monde,
La forêt qui devient pluie, taches de temps,
Toutes nos questions à la pointe des branches, nos chaînes,
La vie qui cherche un silence plus habité,
Tandis que, sans excuse, massif, titubant,
Encore noué à tant de vaines paroles, insoucieux
Des boues et des cendres, le siècle s'en va
Pourrir en paix.
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