N’es-tu pas déjà passé…
N’es-tu pas déjà passé
par ce corridor,
ce parcours dans des cercles
sans mémoire ?
C’est toujours ton nom qui interroge
et toujours le même cheminement,
les meubles futiles, les roues, les saisons.
Tu es pauvre parmi les mots
plus pâles, reste à jeter le ciel
sur l’autre pente.
Ici rien ne manque parce que
rien est tout : les biens convoités
sont un désert et toute face fermée
te ressemble.