Tu conjugues la veille...
Tu conjugues la veille
à l’éternelle absence,
conjonction des figures et des pauses,
ce qui tombe et se relève avec le soir.
Des oiseaux bleus quelquefois
traversent ton regard. Tu retournes
à la table peinte, à tes plumes,
tes ciseaux, tes phrases, tes silences.
Tant de choses inexplicables passent
par le détail des mois et des années.
Tu reviens de partout
Si pâle du sommeil refusé,
cherchant le lieu et la limite
ou la coïncidence.