Poussières d’étoiles
Tout s’est passé là-bas à hauteur d’arbres
Les années fuyaient en tout sens
Le temps nous avait oubliés.
Il aurait suffi d’un seul regard
Et le mot à mot du crépuscule
Aurait tinté à nos oreilles.
Nous aurions eu l’âme pleine d’oiseaux sauvages
Et de falaises
De villages de sentiers.
Il y a tant de choses que nous ne savions pas
Il aurait suffi d’écouter en soi
Le dialogue de l’aube et des voix.
Et cette musique des appels nocturnes
Le parler des feuillages des cuivres et des automnes.
Nous n’étions rien que poussières d’étoiles
Rien de plus que cela