Les lointains sont en nous il suffit d’oublier
Immenses et paisibles les rideaux du temps
Les tambours sauvages les trop vieilles guitares
Il suffit d’ouvrir cette porte en soi pour entrevoir
Nos lieux-dits nos secrets sentiers et toute chose
Soudain est là bien à sa place les pas étaient donc
D’avance ici tracés les tilleuls en juillet nos villages
Les fenêtres à grille qui donnent sur les prés