la lutte pour la vie
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… prêtez votre ombrage aux jours d'été, arbres d'ici, et
Revenez de tous vos égarements, croissez et multipliez,
Si près du sommeil qui sait bien qui nous sommes.
Il y avait des taches cette année-là sur le gazon vierge et
Le soleil, on sacrifia aux faunes, vous vous en souvenez
Sans doute, dieu des bois et des chèvres mamelliflues,
Rien
Que de l'éthéré (vous me reconnaîtrez la prochaine fois,
Disiez-vous) mais les fleurs éteintes passent — c'est un
Voyage parmi les tombes, guirlandes et moisissures,
Cheveux rares — qu'adviendra-t-il de vous, ô voix ! quel
Mot s'effondre ici comme l'éclair du temps et ce regard
absolument vrai mais brouillé tellement
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