Citation de missmolko1
- Père était un homme merveilleux, protesta Victoria.
- Oui. Un merveilleux martyr. Après le départ de maman, il s'est recroquevillé dans sa coquille et retiré du monde. Tu es restée avec lui et il a si bien déteint sur toi que, même après sa disparition, tu as continué à habiter ce cottage isolé, à lire toujours les mêmes livres. Je trouve ça morbide.
- Tu ne comprends pas... voulut se justifier Victoria.
- Crois-tu ? la coupa Vivian. Je comprends très bien tes appréhensions, au contraire. Tu considères qu'il est plus simple pour toi de t'enterrer ici toute seule que de prendre le risque d'aimer quelqu'un, de crainte qu'il ne te quitte un jour. C'est de cela que tu as peur. Parce que maman nous a abandonnés, tu t'imagines que toute autre personne que tu aimeras fera de même.
- Oui. Un merveilleux martyr. Après le départ de maman, il s'est recroquevillé dans sa coquille et retiré du monde. Tu es restée avec lui et il a si bien déteint sur toi que, même après sa disparition, tu as continué à habiter ce cottage isolé, à lire toujours les mêmes livres. Je trouve ça morbide.
- Tu ne comprends pas... voulut se justifier Victoria.
- Crois-tu ? la coupa Vivian. Je comprends très bien tes appréhensions, au contraire. Tu considères qu'il est plus simple pour toi de t'enterrer ici toute seule que de prendre le risque d'aimer quelqu'un, de crainte qu'il ne te quitte un jour. C'est de cela que tu as peur. Parce que maman nous a abandonnés, tu t'imagines que toute autre personne que tu aimeras fera de même.
