Je ne pouvais plus détacher mes yeux du pansement derrière son oreille, même pas la nuit, lorsqu’il était allongé près de moi. J’imaginais que ce pansement dissimulait un trou béant, une brèche, un cratère au fond duquel on pouvait apercevoir un petit squatteur dans le corps de Simon, un parasite implanté par Tattoo Paul & Friends, une créature visqueuse qui le dévorait de l’intérieur et qui bientôt ressortirait, ne laissant de lui qu’une enveloppe de peau flasque et ridée comme les seins d’une mère après quatre allaitements.