Pour lui, tout était clair, il fallait partir. La droite au pouvoir n'allait pas perdre les prochaines élections et il ne supportait plus tous ces factieux. Comment la droite aurait-elle pu perdre en Espagne, quand on voyait ce qui se passait en Italie avec ce petit bonhomme costaud et têtu qu'il appelait le maquereau et qui l'irritait au plus haut point ? Pour ne pas parler du Teuton fou, là-haut, en Allemagne qui, tout cinglé qu'il était avait réussi à se faire élire. Et, pour couronner le tout, lui, qui se considérait de gauche, ne supportait pas les bolcheviques ni les moustaches de leur patron, le camarade Joseph.