Lorsqu'un enfant perd ses parents, on parle d'orphelin.
Lorsqu' un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ce qu'un un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain.
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