AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Varez


Varez
05 février 2019
Les deux Limiers apparurent de nulle part en plein jour, sur une langue de terrain sec et herbeux. Après un bref tâtonnement des pieds sur le sol, ils retrouvèrent les capes de camouflage qu’ils avaient laissées là en cas de besoin et s’en revêtirent, rabattant les capuchons sur leurs têtes. Aeria respira profondément l’air absolument pur du marécage, laissant de fortes odeurs de fougères et de bois pourri investir ses poumons, puis ils prirent la direction de la petite colline qui leur faisait face à deux cents mètres de là.
Ils pénétrèrent sans difficulté dans la partie haute de la caverne qui leur tenait lieu de quartier général. C’était une grotte circulaire d’environ dix mètres de rayon, basse de plafond, qui surplombait une étendue sablonneuse. Un étroit lac naturel avait été formé en contrebas par le suintement à travers la roche d’innombrables orages pendant des millions d’années – écoulements qui avaient décoré, par la même occasion, la voûte caverneuse de longues stalactites de pierre.
Le chemin, qui se dédoublait un peu plus loin pour mener au lac sur la droite et à la salle de commandes de l’autre côté, était fait de graviers tassés par les nombreux passages des visiteurs successifs de la grotte. Aeria et Bron en étaient les seuls occupants depuis plusieurs mois.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}