Mon épouse Antoinette adorait danser, mais elle m'a précédé là où nous irons tous, et je ne suis pas certain qu'ils guinchent beaucoup au paradis. En tant que vivant, même vieux et décati, je peux choisir mes musiques, mes menus, mes blagues, et même ma sortie de scène. Il m'incombe de profiter de la vie pour deux, de la savourer doublement. Quand un proche meurt, on est missionné pour être heureux à sa place, c'est une dette sacrée. Nous venons de valser à trois : vous, Antoinette et moi.