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Citation de deniasse


Enlaçant les muscles tordus des branches, accrochées aux lianes pleureuses, des orchidées gonflaient leurs pistils, étalaient leurs chairs soufrées, violettes, orangées, striaient de lueur la densité visqueuse de la forêt, suspendues en guirlandes d'un arbre à l'autre, palpitant comme des sexes, moites comme des peaux en sueur, rigides de désir, étranges fleurs où la nature avait concentré la plus capiteuse volupté de ses charniers, et qui, mi-bêtes, mi-plantes, oscillaient, lampes des grandes voûtes, aux confins des deux règnes
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