C'était un peu paradoxal, et c'est justement pour cette raison qu'elle Béatrice qui ne causait pas un mot de langue, s'était retrouvée grand chambellan des boyesses pygmées dont la plupart n'avaient jamais vu une prise de courant ou un grille-pain, ni même une automobile, même pas le 4x4 Toyota flambant neuf d'un missionnaire des Nations Unies ou d'une ONG sans frontières quelconque qui aide les pauvres Nègres des hauts plateaux à mourir moins vite et en bonne santé et dans le respect des droits de l'homme et de l'égalité raciale et des quotas.