La mémoire existe-t-elle hors de ce chemin…
La mémoire existe-t-elle hors de ce chemin ombré
d’arbres et de murmures ?
Comme lucioles au fond des bois éclairent la folle nuit.
Cette folie a un nom, un seul. Penser à toi est déjà te
perdre.
Te chercher, puisque tu n’existais pas, ailleurs que
dans ce mystère.
Des vagues grondent, je remonte les mers sans te
voir.
Tu dors, petit crabe aux yeux de sable.