Elle avait accepté, d’autant que Bernard était un homme bon, doux, et qu’il ne l’avait jamais maltraitée. Il était juste perplexe qu’elle ne réussisse pas à faire d’autres enfants. Ce n’était pas faute d’essayer, Bernard avait beaucoup d’appétit pour ces choses-là, mais cela ne venait pas. Josie s’était résignée, et depuis elle commençait à accepter l’idée qu’il serait le seul enfant de la famille. Vu la fatigue accumulée depuis sa naissance, c’était peut-être une bénédiction, finalement. Josie finit de tourner la soupe, perdue dans ses pensées.