Le problème essentiel est de savoir si ce sont la faiblesse et le besoin qui poussent l’homme à rechercher l’amitié, l’espoir qu’un échange de services rendus et reçus lui permettra d’obtenir d’autrui (…) ce qu’il serait incapable d’obtenir à lui seul, ou bien si ce n’est pas plutôt là une simple propriété de l’amitié dont la cause est ailleurs, plus profonde, plus belle, issue plus directement de la nature même.
Cicéron