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Critiques de Luc Valmont (5)
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Alain Barrois, le Roi des Détectives, tome 1 ..

Si, comme moi, à la suite d'insomnies particulièrement longues, vous avez regardé à la télévision une succession d'épisodes de séries télévisées françaises, vous pouvez constater les incohérences scénaristiques contenues dans un épisode - alors, quand on en enchaîne plusieurs, c'est un festival. Vous préférerez alors vous rabattre sur un ebook de "littérature populaire" parce que, même si le format est court, c'était une obligation, l'auteur a réussi à développer une intrigue cohérente, une de ses intrigues qui font dire lors du dénouement "bon sang, mais c'est bien sûr !"

Oui, le récit reste classique, mais ce n'est pas si grave que cela. Notre cher détective est en vacances à Crécy-les-Saules (les détectives choisissent des lieux de villégiature peu prisés du commun des mortels) et se retrouve à enquêter, parce qu'un jeune homme a disparu. Comme si cela ne suffisait pas, un crime est commis.

Notre cher détective ne croit pas du tout aux fantômes. Par contre, il croit dur comme fer aux personnes qui peuvent se servir des croyances d'autrui pour atteindre leurs objectifs. Il se méfie aussi des personnes qui adorent colporter des rumeurs, comme ça, mine de rien, oh, juste pour aider le détective. Il tient aussi à passer de bonnes vacances, et mine de rien, il y parviendra.
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Alain Barrois, le Roi des Détectives, tome 1 ..

Bonjour,



Voici une nouvelle policière que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : "Le chanoine rouge" de Luc Valmont aux éditions Oxymoron.



Chabenas est maire d'un petit village et discute tranquillement avec Alain Barrois quand celui-ci constate que son ami n'est pas en grande forme. Le maire avoue que un de ses concitoyens a disparu et que ce serait lié au Chanoine rouge, un fantôme qui occupe un château en ruine non loin de là.



N'y croyant pas une seconde, Alain Barrois décide d'aller visiter ces ruines la nuit. Il entend un cri et se précipite sur la victime, qui n'est autre que la petite ami du villageois disparu. Barrois va tout faire pour résoudre ce mystère.



Un bon texte plein de rebondissements et de cohérences alors que c'est un format court. J'aime beaucoup ces courtes histoires qui nous font passer le temps, qui sont d'une telle fraicheur comparés à tout ces romans de gare dont les enquêtes sont complexifiées au possible et finalement sans intérêt.



Ici, l'intrigue est simple, l'enquête aboutit à une solution logique, le détective qui enquête le fait de façon claire et raisonné. Pas d'épanchement sur les descriptions ni sur le caractère torturé des personnages. C'était bien mais sans plus, je ne lirai pas toute la série car celui-ci m'a suffit.



Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Alain Barrois, le Roi des Détectives, tome 1 ..

En vacances dans le petit village de Crécy-les-Saules, près de Sens, le roi des détectives, Alain Barrois est sollicité par son ami, le maire, parce que l'étrange disparition d'un jeune homme du village et la non moins étonnante apparition d'un chanoine rouge spectral effraient la population. Barrois se met alors en tête de résoudre l'énigme.



Court texte téléchargé aux éditions Oxymoron et qui, à défaut d'être passionnant, fait passer le temps de manière agréable. On est davantage dans une énigme pour Scoubidou que dans une enquête de Sherlock Holmes. Mais ne boudons pas notre plaisir et saluons l'offre gratuite de l'éditeur qui permet de découvrir des auteurs oubliés : je n'ai absolument rien trouvé sur Luc Valmont, si ce n'est que sans doute ce livre aurait été publié dans les années 1940. Sachez que Alain Barrois revient au moins dans une autre aventure et donc, il va forcément trouver la solution, puisque c'est le king des détectives ! Si vous avez une liseuse ou un PC, n'hésitez pas à aller sur le site de l'éditeur et télécharger, on ne sait jamais, un confinement ou tout autre événement qui vous fait rester inoccupés, vous avez de quoi tenir en bonne compagnie.
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Alain Barrois, le Roi des Détectives, tome 1 ..

« Le Chanoine Rouge » est un titre initialement issu d’une collection de fascicules de 32 pages « Alain Barrois, le Roi des Détectives », parue vers 1945 aux Éditions Artima.



Cette collection, développée par Luc Valmont ou André Valmont, ou bien les deux (la moitié des épisodes est signée Luc Valmont, l’autre André Valmont sans que l’on ne sache s’il s’agit de deux auteurs ou d’une erreur de l’éditeur) est seulement composée de 4 titres contenant des récits indépendants d’environ 8 000 mots.



Je ne pourrai apporter des éléments biographiques sur les auteurs, Luc Valmont est introuvable, quant à André Valmont, on ne trouve qu’une occurrence à propos d’un livre sur le banditisme, plus de 15 ans après cette série, sans qu’il soit possible de savoir s’il s’agit du même auteur.



Il est à noter que « Alain Barrois, le Roi des Détectives » n’est pas la seule série aussi concise puisque, par exemple, on trouvera 4 épisodes également dans la série « Step, policier hors-la-loi » de Marc Arbalète.



Difficile d’établir si cette concision est une volonté de l’auteur ou bien est due à son décès ou à un échec commercial de la série.



On trouvera plus facilement un si petit nombre d’occurrences d’autour d’un personnage récurrent quand celui-ci a ses aventures noyées au sein d’une collection généraliste comme le détective Littlejohn de Charles Richebourg (4 titres dans la collection « Mon Roman d’Aventures » des éditions Ferenczi), le Père Leboeuf de Léo Frachet (4 titres dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi)...



Alain Barrois est en vacance. Il converse avec son ami Chabenas, maire d’un petit village près de Sens et constate son air triste et préoccupé. Celui-ci finit par lui avouer que son bourg est placé sous de mauvais auspices avec la disparition d’un jeune homme, disparition, selon les habitants, liée au Chanoine Rouge, un fantôme sévissant dans les ruines d’un château proche.



Ne croyant pas aux fantômes, Alain Barrois décide de profiter de la nuit pour visiter les fameuses ruines...



Après un cri perçant, il découvre le cadavre d’une jeune femme, la petite amie du disparu...



Très court roman (8 500 mots) police d’aventures, celui-ci met en scène le détective Alain Barrois, un personnage qui apparaîtra seulement dans 4 romans d’aussi petite taille.



De par la concision des textes, l’auteur (ou les auteurs) n’aura jamais le temps de dessiner au mieux leur héros. Du fait de peu de titres, les renseignements sur celui-ci ne pourront être disséminés d’une aventure à un autre, comme certains auteurs le font dans des séries de récits de taille équivalente, mais dont le nombre de titres est bien plus important.



De même, toujours par cette concision, l’auteur ne peut mettre en place une véritable intrigue.



Ce n’est d’ailleurs jamais ce que cherchera un lecteur en se penchant sur ce genre de format.



Pour autant, l’auteur (quel qu’il soit) gère bien ces deux écueils et, avec une narration plutôt linéaire et une intrigue simple et assez représentative de ce qui se faisait à l’époque, parvient à livrer un texte plaisant à lire, avec un peu d’humour (mais pas trop).



En effet, le sujet des fantômes et la réalité qui se cache derrière ont été maintes fois utilisés pour ce genre de romans, ce qui permet de mettre en place une certaine ambiance sans grand renfort de mots.



On ne peut que regretter que le héros ne soit plus plus esquissé, ce qui aurait été possible en utilisant au maximum les capacités d’un fascicule de 32 pages qui peut facilement contenir des textes de 10 000 mots.



Cependant, l’auteur fait montre d’une certaine maîtrise du genre, du format, de la narration et de la plume, ce qui rend le récit des plus agréables.



Au final, difficile de faire mieux avec un récit si court et si on peut regretter que cette concision nous empêche de faire plus ample connaissance avec le héros, on peut s’accorder pour dire que voilà un bon roman fasciculaire de moins de 10 000 mots, ce qui n’est pas toujours aisé à trouver.
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Alain Barrois, le Roi des Détectives, tome 4 ..

La littérature populaire policière regorge de séries (avérées ou non. C’est-à-dire, dont les épisodes sont regroupés dans une même collection et dans un laps de temps court, ou bien éparpillés dans diverses collections, parfois chez divers éditeurs et sur une période très longue).



On trouve donc des séries de tous genres : fasciculaires 16, 32, 64, 96, 128 pages ; romans... et de tous styles, à toute époque et ce dès le tout début du XXe siècle.



Ces séries comportent parfois plusieurs centaines de titres (Nick Carter) ou plusieurs dizaines (Marc Jordan, Marius Pégomas, Thérèse Arnaud...) ou encore juste quelques épisodes (8 pour « Monseigneur et son clebs », 10 pour « Old Jeep et Marcassin », 12 pour « Toto Fouinard »...)



Mais certaines sont très courtes (4 pour « Le père Leboeuf », 4 1/2 pour « Maurice Parent », 4 pour « Le détective Littlejohn »...).



C’est le cas de « Alain Barrois, le roi des détectives », une série de 4 épisodes avérés au sein de la collection « Angoisse » des éditions Artima.



Si la série est formatée en fascicules 32 pages, simple colonne, la taille du récit est elle un peu plus courte que d’accoutumée pour cette pagination.



Effectivement, « La griffe de tigre » n’atteint pas les 8 200 mots ce qui risque d’être préjudiciable pour l’intrigue.



En ce qui concerne l’auteur de la série, je ne pourrais apporter aucun renseignement sur lui (ou sur eux) car je n’en ai pas trouvé. On notera que deux épisodes sont signés Luc Valmont et les deux autres André Valmont. Deux auteurs ? Deux pseudonymes ? Une erreur d’édition ???



Courte taille, donc, pour un récit qui ne va forcément pas s’appuyer sur la profondeur de son intrigue.



Un joaillier vient demander de l’aide au célèbre détective Alain Barrois afin de trouver qui a pu le cambrioler avec autant de savoir-faire.



Car le coffre-fort a été forcé avec des méthodes très pointues et le voleur n’a emporté que des pièces de grande valeur et le tout sans laisser la moindre empreinte.



Pourtant, malgré le professionnalisme du cambrioleur, celui-ci semble avoir perdu un pendentif constitué d’une griffe de tigre, ce qui est un peu contradictoire.



Mais la piste se dirige très vite sur le fils de l’associé du joaillier que ce dernier a déjà surpris en train de voler dans la caisse.



Alain Barrois va faire appel à un petit malfrat qui lui sert d’indic afin de prospecter et suivre le principal suspect.



Difficile de se faire un avis définitif sur une série aussi courte en en commençant la lecture par l’épisode qui semble être le 4e et dernier.



Effectivement, si le personnage principal, le roi des détectives, Alain Barrois, est si faiblement esquissé par son auteur, tant dans son aspect physique que mental, rien ne dit que celui-ci n’est pas été plus amplement présenté dans le tout premier épisode (ce dont on peut tout de même douter).



Comme l’intrigue est assez faible, il est tout aussi difficile de définir la façon de travailler du détective. Car, à part faire appel à un indic pour faire la basse besogne, le récit ne nous livre pas vraiment la façon de procéder d’Alain Barrois.



Le récit se contente de passer d’une information importante livrée par l’indic, à un interrogatoire du suspect dans lequel on sait déjà que le détective ne voit pas le coupable, directement à la présentation de la solution de l’énigme.



Cette ellipse de temps, cette élision du récit, peuvent très bien être mises sur le compte de la concision du texte, pourtant, l’expérience du format fasciculaire de 32 pages nous prouve que l’auteur pouvait facilement gonfler son texte de 20 % ce qui lui aurait permis de combler ces lacunes.



Question style, pas grand-chose non plus à mettre en avant.



Si celui-ci n’est pas indigent, il n’a pas grand-chose non plus d’original, si ce n’est le langage un peu plus rustique du détective par l’intermédiaire de mots que l’on voit fleurir dans ce genre d’ouvrages depuis déjà quelques années qui, s’ils ne confèrent pas au texte un aspect argotique que des auteurs de romans tels que Frédéric Dard ou Léo Malet ont déjà commencé à populariser, place tout de même le personnage du détective dans une strate de la société plus proche du vil peuple que par le passé où les personnages d’enquêteurs étaient plutôt présentés comme des gens éduqués, instruits et possédant de bonnes manières.



On notera que si l’intrigue est assez faible, elle a en plus le défaut de s’appuyer sur un rebondissement mainte fois employé et qui, en plus, n’est pas vraiment logique de la part du coupable...



Au final, si « La griffe de tigre » se lit facilement et sans déplaisir, c’est plus grâce à un style qui, à défaut d’être révolutionnaire, n’est pas indigent, et à une concision qui rend l’ensemble très rapide à lire, plus que par le charisme de son personnage principal ou la qualité de son intrigue.
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