Cet aléa climatique n’était pas pour lui déplaire. La chaleur lassait et paralysait. L’enfant s’était rarement senti aussi vigoureux. Il avait appris à vivre au rythme de la nature. Comme ceux de là-bas, il savait d’instinct quand être économe de ses efforts et quand, au contraire, s’activer pour recueillir l’eau et la nourriture dont sa famille aurait besoin le lendemain.