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EAN : 9781533105202
394 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (05/05/2016)
4.32/5   42 notes
Résumé :
Il neige.
Mais, sans que personne n'ait put l'anticiper, les flocons ne cessent plus de tomber et, au fil des semaines et des mois qui passent, recouvrent peu à peu les vestiges du monde tel que nous le connaissions.
Les survivants tentent de s'organiser. Parmi eux, une femme. Seule et livrée à elle-même.
Dans un déchaînement de violence et de désespoir, elle cherche un homme pour le tuer et ni les loups ni les tempêtes ne pourront l'empêcher de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Chaos est un roman post-apocalyptique dans lequel le blanc a tout envahi : depuis presque une année, il n'a cessé de neiger. le monde n'est plus constitué que de quelques tribus éparses d'hommes, de femmes et d'enfants quasiment redevenus sauvages, parfois accompagnés de chiens ou équipés de traîneaux. Exit l'entraide ; Désormais seule compte la survie.
.
Dans cet univers glacé, nous suivrons une femme, une survivante qui, méfiante, refusera de dire son nom à quiconque tentera de l'approcher. Nous l'appellerons donc Blanche Neige. comment a-t-elle réussi à survivre jusqu'ici toute seule ? L'était-elle au départ ? Quel est son but : va-t-elle quelque part ou rejoint-elle quelqu'un ? A-t-elle un plan pour continuer à survivre ? C'est en suivant le déroulement de ses pensées que nous guetteront les réponses à ces questions, ainsi que des bribes d'informations sur ce qui s'est passé jusqu'alors. Nous découvrons rapidement que si elle est parvenue à survivre, en étant seule, c'est avec la rage et un objectif bien précis : le tuer « lui » pour en venger un autre.
.
Nous suivrons ensuite l'évolution d'un groupe de naufragés de la neige beaucoup plus nombreux. Eux aussi font face au danger de ce Nouveau Monde : le froid, les loups, les tempêtes qui empêchent d'établir un campement durablement sous peine d'être ensevelis, les avalanches et l'absence de vivre, qui conduisent les plus gentils à combattre et à devenir, pour certains, de cruels meurtriers.
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L'ambiance de ce monde immaculé, sur lequel ne ressort que le rouge du sang versé en sacrifice, de ce monde en sourdine où l'on entend seulement le frottement des anoraks, le craquement des pas dans la neige, les hurlements des loups à la mort, m'a semblée réaliste et fort réussie. L'histoire de Blanche Neige m'a intéressée, j'ai tremblé pour elle à chaque mauvaise rencontre, à chaque homme qui en voulait à sa féminité ou à sa viande de loup congelée, à sa tente, ses armes ou encore ses habits. L'auteur nous enferme plutôt bien dans l'état d'esprit des personnages, une prison glauque tapissée de blanc et de pourpre.
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Las, son histoire, trouve un terme aux alentours de la page 200 sur 300 : qu'allons-nous bien pouvoir lire les 100 dernières pages ? L'auteur fait alors le choix d'un retour en arrière, nous plaçant parmi le groupe que l'on comprend être celui que partageait Blanche Neige au départ. Ce retour en arrière, alors que l'auteur nous avait déjà donné en partie la fin de l'histoire, m'a fait l'effet d'un recommencement forcé. Ai-je vraiment envie de revivre ça même sous un autre angle : toutes les luttes et turpitudes, les inhumanités, les engelures, les morts alors que j'avais déjà entrevu une partie de la fin ?
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A ce moment-là j'ai été découragée par cette construction choisie par l'auteur, j'aurais préféré une alternance des deux histoires maintenant le suspense, en dévoilant les informations au compte-goutte mais régulièrement et chronologiquement - quitte pourquoi pas à ce que l'une ait un peu de retard sur l'autre. Là, j'étais déjà fourbue lorsqu'il m'a remise dans la neige. Cependant j'ai quand même réussi à m'attacher à certains personnages du groupe et donc à m'intéresser à leurs aventures… Et puis, j'avais envie de savoir ce qu'il pouvait me révéler que Blanche Neige m'avait obstinément refusé dans toutes les conversations et les interactions que j'avais vécu avec elle. C'est alors que j'ai compris que je ne serai, effectivement, pas déçue... et que je ne savais pas tout à propos de la fin entrevue.
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J'ai donc globalement passé un vrai bon moment avec ce roman aux multiples révélations et à l'ambiance faussement ouatée, malgré un petit coup de mou entre la page 200 et la page 250, raison pour laquelle ce n'est pas le coup de coeur que j'attendais, moi qui adore ces mondes saoulés de neige, de blanc et de silence.
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Je découvre Luca Tahtieazym avec ce titre, son premier livre sauf erreur.
Une histoire en blanc et noir, blanc dehors et très noir dedans, je ne crois pas avoir déjà lu une histoire aussi sombre et désespérée, ici les âmes sensibles feront bien de s'abstenir.
Il s'agit d'un récit post apocalyptique de qualité, un jour la neige est tombée abondamment, et ce dans le monde entier, amusant au début, puis franchement inquiétant après une semaine. Un an plus tard la neige tombe toujours, tous les jours, et les survivants de moins en moins nombreux sont constamment obligés de bouger sous peine d'être ensevelis en deux jours, les ressources sont rares, le froid et la faim font des ravages, et pour ne rien arranger, les loups sont devenus des prédateurs féroces.
Les loups, ceux à quatre pattes, et ceux qui marchent debout, car dans ces conditions extrêmes, l'homme est devenu un loup pour l'homme, l'instinct de survie va révéler le pire chez certains.
Le thème principal sera la paranoïa. Dans ce monde dénué de pitié, chaque rencontre est incertaine, faire confiance pouvant être fatal, l'auteur va exceller dans le traitement psychologique de ses personnages en proie à la peur permanente, car la mort peut survenir de multiples façons dans ce contexte délétère.
L'auteur va nous proposer deux parties distinctes dans ce roman noir, une première narrée à la première personne avec "Blanche neige" qui suit une quête obsessionnelle, et une deuxième partie où nous suivrons un groupe qui s'est organisé pour la survie. Ces deux parties vont se compléter à merveille, vous ne sortirez probablement pas indemnes de ces chroniques du "Blanc" qui en plus d'être dramatiques, vous poseront quelques questions intéressantes.
J'ai regardé il y a peu, un documentaire sur l'Antarctique, il y est question de cinq kilomètres d'épaisseur de neige et de glace par endroit, de quoi apporter de la crédibilité au contexte de ce roman.
En conclusion, j'ai apprécié la construction et le style de cette histoire, j'ai aimé également le rythme soutenu qui ne vous laisse pas le temps de souffler, bref, une belle première rencontre qui en appellera d'autres.
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Brrrr !! Ce livre est totalement glaçant dans tous les sens du terme !
C'est avec mon amie Siabelle que j'ai traversé ce périlleux et sombre voyage à travers une lecture commune.

Luca Tahtieazym nous plonge dans un univers post-apocalyptique où le monde entier semble être enseveli sous des mètres de neige.
Que reste-t-il ? Un paysage blanc... du blanc partout. de la neige qui ne cesse de tomber, un froid intense qui vous glace jusqu'aux os, des meutes de loups prêtes à vous dévorer, quelques survivants la plupart du temps malintentionnés...
Qui peut continuer à vivre alors que le monde est fini?

Dans cet univers hostile, nous suivons une femme seule qui se bat corps et âme pour retrouver son groupe qu'elle a perdu. Elle n'a qu'une chose en tête : les rattraper en allant vers le sud et survivre pour se venger d'une personne.
La première partie du roman nous immerge avec elle dans ce monde sans pitié depuis que Le Blanc a tout recouvert.
On vit avec elle sa solitude, ses nombreuses peurs, ses rencontres effrayantes... j'ai beaucoup aimé ce personnage.
Les maigres biens qu'elle possède sont la convoitise de tous. Chaque objet devient indispensable, voir vital.
L'auteur décrit parfaitement bien le paradoxe concernant le contexte de l'histoire : l'horizon infini d'un paysage totalement dégagé où les contraintes quotidiennes sont absentes... on pense de suite à une grande liberté. Pourtant, dans ce même paysage on se sent oppressé, piégé et emprisonné.

Dans la deuxième partie, nous faisons connaissance avec le fameux groupe. Une trentaine d'adultes, une quinzaine d'enfants et des chiens.
Tous marchent désespérément dans un seul but : trouver une terre où le climat serait plus doux.
Certains personnages sont attachants comme Archie et Nagib. D'autres sont plus impressionnants comme Varech et Mikolaj.
Cette seconde partie nous montre cette fois la vie en communauté avec les quelques règles qui subsistent et où le rôle attribué à chaque personne à son importance. le caractère des personnages est bien développé. On vit avec eux leurs affinités et leurs désaccords.
Certains sont prêts à tout pour survivre.
Le climat de violence est quasi permanent. La faim ronge les estomacs, la nourriture se raréfie car quelques animaux seulement sont présents, mais encore faut-il réussir à chasser! La santé des survivants décline, la fatigue pèse, les psychologies basculent.
On fait face à la loi du plus fort où l'on découvre aussi le côté sombre de l'être humain.
Luca Tahtieazym nous montre bien que lorsqu'il s'agit de survie, certains instincts peuvent se réveiller. Mais rester sur ses gardes parfois ne suffit pas.
J'ai aimé le fait que l'auteur évoque certaines conséquences climatiques dues aux dérèglements et perturbations des écosystèmes. Il nous laisse réfléchir sur certains points.
Une belle transition est faite entre les deux parties du livre. Je ne m'y attendais pas! Malgré la lenteur de ce dur périple, le suspense est toujours présent. L'écriture est légère et agréable.

J'ai lu ce livre alors qu'il neigeait dernièrement à Paris et je peux dire que c'était encore plus fort avec cette ambiance!
M. Tahtieazym, je prie pour qu'un Chaos 2 voit le jour! .
La fin nous fait réfléchir et nous laisse imaginer des tas d'autres choses!
Vous l'avez compris chers amis lecteurs, ce livre est un beau coup de coeur et j'en redemande!

Je vous invite à lire la belle critique de ma chère amie Siabelle, qui complétera probablement ce que j'ai dit sur cet excellent roman.
Merci à toi Isabelle pour nos beaux échanges au cours de cette lecture et merci également de m'avoir fait découvrir cet auteur talentueux!
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Pour un amoureux des mondes post-apocalyptiques qui retombent à l'ère glaciaire, j'ai bien été servi avec « Chaos » le livre de Luca Tahtieazym. Je l'ai découvert grâce mes amis CasusBelli et Nicolak que je tiens à remercier ici au passage.

Dans ce récit, la neige qui s'est mise à tomber soudainement, recouvre rapidement notre bonne vieille Terre. C'est le côté magique d'un monde devenu blanc qui donne l'impression de départ mais les chutes de neige interminables deviennent bien vite catastrophiques et infernales pour les survivants. Ceux-ci sont obligés de bouger sans cesse sous peine d'être ensevelis par ce linceul blanchâtre. L'économie s'arrête et les ressources s'épuisent. le froid, la faim, les prédateurs féroces que sont devenus les loups font le quotidien des derniers humains. Dans cet univers impitoyable où l'instinct de survie est poussé à l'extrême, les règles de sociabilité qui permettent la cohésion du groupe disparaissent. La loi du plus fort devient la seule norme dans ce roman noir où la mort se rencontre à chaque page du roman.

Luca Tahtieazym divise son récit en deux séquences bien distinctes. Si la première partie nous narre l'histoire d'une femme qui lutte seule pour sa survie, celle-ci s'oppose à la seconde qui nous fait découvrir un groupe d'une cinquantaine de personnes composé d'hommes, de femmes et d'enfants qui essaient de résister ensemble aux vicissitudes de ce monde autant glacé qu'inhumain. le style fluide et dynamique de l'auteur donne à l'intrigue un côté haletant qui nous pousse à ne pas interrompre notre lecture. Les personnages même s'ils sont nombreux, sont bien décrit pour rester suffisamment attachants pour les gentils et véritablement haïs pour les méchants. Luca Tahtieazym ne fait pas dans la dentelle et les âmes sensibles sont priées de passer leur chemin. Une prose percutante et un vocabulaire riche font de ce jeune écrivain un futur auteur à succès…

Une histoire qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Un récit que j'aurais pu emporter sur mon île déserte. Une plume agréable qui peut être cassante mais qui est toujours addictive. Un auteur qui sait nous confronter à la noirceur de l'âme humaine et de sa folie. Une lecture que j'ai beaucoup appréciée et que je vous conseille à mon tour de découvrir.

Vous pouvez retrouver ce titre dans ma liste de livres «Le froid, la glace et la neige dans la littérature de science-fiction.» au lien suivant : https://www.babelio.com/liste/16875/Le-froid-la-glace-et-la-neige-dans-la-litterature-
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Vous ne regarderez plus les vastes espaces d'une blancheur immaculée de la même manière…

Onze mois que la neige tombe sans discontinuité partout sur la terre, ensevelissant à jamais l'ancien monde. Dans ce climat de fin du monde, une femme est livrée à elle-même, aux prises avec ses pensées, ses doutes, sa solitude, sa souffrance, la faim, les blessures, les prédateurs, tout son être tendu vers la recherche du groupe, ou devrais-je dire de la horde avec qui elle vivait, là où se trouve aussi l'Autre…

J'ai trouvé qu'il y avait de faux airs à ‘la route' de Cormac McCarthy dans la première partie, excepté que ce n'est pas la cendre qui recouvre le monde, mais la neige, Le Blanc, un Blanc qui fait tache dans cet univers d'une noirceur absolue, un univers où s'arrêter équivaut à mourir, où se retourner sur le passé, c'est prendre le risque de renoncer à lutter. Notre héroïne trébuche souvent, mais elle continue d'avancer. Parviendra-t-elle à rattraper cette diable de horde? Dans ce monde, il faut s'adapter, quitte à y perdre son âme…ou mourir.

Mais tandis que l'humanité se délite sous nos yeux, on ne peut s'empêcher de tourner les pages, tenaillé par le besoin de comprendre ce qui s'est passé, entre elle, l'Autre et cette horde. Des hordes d'hommes dont l'organisation hiérarchique ressemblent à s'y méprendre à celle des loups d'ailleurs. du loup alpha au loup oméga, chacun doit tenir son rôle. Nous plissons les yeux pour ne pas perdre de vue la petite lueur d'humanité qu'on a cru entrapercevoir. Est-ce un leurre ? Malgré quelques redondances, et quelques petits détails un peu invraisemblables, l'écriture alerte tantôt introspective, tantôt explosive met surtout en scène l'homme, ce dont il est capable quand il est soumis à des conditions extrêmes, et cet instinct de survie qui le conduit à tous les extrêmes… Ou trouver la volonté de survivre quand on a perdu ce qui nous était le plus cher, et tout ce à quoi nous croyons ? Et jusqu'où est-on prêt à aller pour survivre ? Pas toujours joli, joli…mais comment en serait-il autrement quand dans des conditions dites « normales », ou tout au moins pas encore post apocalyptiques, il est déjà capable du pire ? La construction du récit réserve aussi quelques surprises. L'auteur joue avec les parties comme une course de relai.

Un récit oppressant mais captivant, comme un étau aux mâchoires rutilantes qui se resserrent lentement... Oui mais jusqu'où ? Brrr…. Chaos est le premier roman de Luca Tahtieazym mais il en a écrit d'autres depuis. Assurément un auteur découvrir !
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Comme à chaque fois que le moral des uns et des autres atteignait le fond du gouffre, on pensait davantage à sa propre survie et le meilleur ami d’hier pouvait se muer en adversaire redoutable. L’âme humaine se révélait dans toute sa médiocrité. Quand on constatait sa propre déchéance physique, voir l’autre souffrir davantage mettait un peu de baume au cœur. Lorsqu’il y avait un mort, l’esprit concevait les choses ainsi : un mort signifie une bouche de moins et plus de viande pour moi.
La solidarité était une vertu cyclique.
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Avant le Blanc, je n’avais fait que de rares séjours en altitude, mais à chaque fois, j’avais été émerveillée par l’aspect sauvage et naturel des décors. (....) Avant, les longues plaines de poudreuse immaculée m’émouvaient au plus haut point. À présent, elles me donnaient la nausée. Je ne pouvais pas admirer le panorama car je n’oubliais pas ce qu’il charriait dans ses bagages : la détresse, la cruauté, l’arbitraire.
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Des séries américaines que j’a-do-rais ! Et qui racontaient la vie terne de familles moyennes. Elles étaient faites pour ça, ces séries, pour nous déculpabiliser et nous rassurer en montrant des gens comme nous qui vivaient des choses incroyables. Ainsi, on se disait qu’à nous aussi, ça pourrait arriver, cette idylle adolescente à trente ans révolus ou cette relation adultérine sans lendemain. Sans compter le niveau intellectuel des participants. Rassurant, si. Qu’il existât plus débile que moi me procurait une bouffée d’optimisme.
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Comme à chaque fois que le moral des uns et des autres atteignait le fond du gouffre, on pensait davantage à sa propre survie et le meilleur ami d’hier pouvait se muer en adversaire redoutable. L’âme humaine se révélait dans toute sa médiocrité. Quand on constatait sa propre déchéance physique, voir l’autre souffrir davantage mettait un peu de baume au cœur. Lorsqu’il y avait un mort, l’esprit concevait les choses ainsi : un mort signifie une bouche de moins et plus de viande pour moi.
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Le plus effrayant la nuit, c’était les bruits. Des hurlements angoissants qui retentissaient à n’en plus finir. Une résonance démesurée. Les pires acouphènes que j’eusse pu imaginer étaient ceux que ma propre frayeur chuintait dans mes songes. Les sons portaient loin sur la morne étendue que la neige formait et reformait chaque nouveau jour. Jamais je n’avais pu m’habituer à ces cris macabres qui me prouvaient que je ne serais en sécurité nulle part.
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