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Comme l'a écrit l'ancien guérillero et historien Daniel Aarao Reis dans une critique de la guérilla brésilienne, le militant, lorsqu'il est inséré dans un parti communiste, cesse d'être une personne « commune et courante », pour devenir partie d'un « corps d'élite qui dirigera le processus de transformation du monde ». "Le militant doit tout à son organisation : une nouvelle conception du monde, des normes d'orientation politique, une communauté de compagnons, un ensemble de tâches qui [...] donnent un sens à sa vie et même des normes de comportement."