Héra Mirtel est transférée de la prison de Saint Lazare au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes. Dans la ville, près de la gare, au 18, rue de Chatillon. L’établissement a pour nom, quand arrive la condamnée, « Maison Centrale de Force et Correction ». Plusieurs cellules accueillent des femmes de toutes les régions de France. Toutes ont de lourdes peines.
À son entrée, entre ces murs, vivent deux cent trente huit femmes. La prison en accueillit plus de sept cent après la guerre.