3. « Rêver et voyager, si tant est qu'il s'agisse de deux activités différentes, permet de se reconnecter à des émotions sauvages, à un désir primitif, archaïque et de donner suite à des intuitions nées durant l'enfance, dans les profondeurs non apprivoisées qui nous habitent, nous entraînant au-delà de ce que l'on aurait imaginé. Peu importe le genre, la classe, l'origine ethnique ou géographique, tout est amené à se confondre : voyager, c'est laisser place à la seule puissance sauvage qui vit dans le repli de nos feuillages intimes. » (p. 280)