Dans le mutisme pesant, le ronflement de la procession semble avoir disparu. Les oiseaux eux-mêmes se sont tus. Un silence de mort s'est abattu sur la clairière, comme si la forêt et les ossements à l'unisson retenaient leur souffle. Le visage de la fillette se fait grave. le mouvement de son bras sur le mien plus pressant. Un danger approche. Vite, semblent murmurer ses yeux. Vite. Il faut partir. Vite, il faut fuir.