Nathanaël se réveilla avec l'impression d'avoir dormi un siècle. Il se sentait aussi bien que s'il avait passé la nuit sur un tiède matelas de plume. Un rayon de soleil entrait par la fenêtre et il admira des grains de poussière qui l’évitaient dans la lumière, tourbillonnant au gré d'imperceptibles courants. Tout était beau, la vie était merveilleuse. Il lui semblait entendre le bruit des vagues, puis de la musique ou la rumeur d'une fête, jusqu'à ce que la brume se dissipe et que le sons perdent toute connotation festive.